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Paris va aider les pays du Sahel dans leur lutte antiterroriste

 

frontiere mali algerie niger tchad mauritanie soudan carte pays sahel PARIS (Reuters) – Au lendemain d’une nouvelle attaque d’Aqmi en Afrique de l’Ouest, la France a réaffirmé lundi sa volonté d’aider les pays de la région à se doter de capacités antiterroristes, une étape présentée comme la troisième phase de l’intervention française dans la bande sahélo-saharienne entamée il y a trois ans.

L’attaque commise par Al Qaïda au Maghreb islamique dimanche contre une station balnéaire prisée de Côte d’Ivoire est la dernière d’une série ayant ciblé des lieux fréquentés par les étrangers, après celles de Bamako au Mali et Ouagadougou au Burkina Faso en novembre et janvier derniers.

La multiplication de ce modus operandi pose question à l’heure où quelque 3.500 soldats français sont déployés dans la bande sahélo-saharienne dans le cadre du dispositif Barkhane de lutte contre les groupes armés djihadistes.

“Comme nous avons pu le constater en Côte d’Ivoire dimanche, nous n’avons plus affaire à des groupes structurés et équipés de pick-ups, mais à du ‘terrorisme à l’ancienne’ : quelques individus cherchent à faire le maximum de victimes”, a déclaré Jean-Yves Le Drian dans une interview au Figaro à paraître mardi.

“Nous allons aider les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) à lutter contre ces nouvelles formes de terrorisme à laquelle ils ne sont pas habitués”, ajoute le ministre de la Défense.

La France est intervenue au Mali en janvier 2013 pour contenir la progression de groupes djihadistes qui menaçaient de prendre la capitale Bamako. Baptisée Serval, l’opération a par la suite cédé la place au dispositif régional Barkhane.

“Les groupes armés terroristes sont dans un nouveau type de fonctionnement qui résulte de l’ampleur des opérations que nous avons menées, quelque 150 l’an dernier”, a déclaré Jean-Yves Le Drian.

Les groupes djihadistes prennent désormais pour cible “les pays de la coalition anti Aqmi qui sont aujourd’hui dans la Minusma (mission de l’Onu au Mali, NDLR) ou autres”, note pour sa part une source diplomatique.

“On a fait Serval, Barkhane; la phase suivante c’est de doter ces pays de capacités antiterroristes dignes de ce nom qu’ils n’ont pas aujourd’hui”, ajoute cette source.

Quant à la Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat François Hollande a annoncé dès dimanche la poursuite et le renforcement de la coopération entre les deux pays.

“On fera le maximum pour élever le niveau de sécurité, donc ça veut dire effectivement coopération en matière de renseignement, qui est déjà très étroite et qui sera le cas échéant renforcée”, dit-on de source diplomatique française.

Source ; Reuters

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