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OUMAR MARIKO SUR LA GESTION DES TROIS ANS D’IBK « Le pays s’enfonce un peu plus chaque jour »

Le président de Solidarité africaine pour la démocratie et l’intégration (Sadi), Oumar Mariko, mercredi au siège du parti, a échangé avec la presse sur la situation politique, économique et sociale. Aux dires, de M. Mariko, cette situation connaît aujourd’hui un « véritable blocage » sur tous les plans suscités. Notre pays est-il vraiment dirigé au profit du peuple ? Non répond Oumar Mariko qui estime que le pays s’enfonce un pu plus chaque jour ».

Oumar Mariko PARTI SADI

Evoquant la situation de l’armée et les problèmes sécuritaires, le président de Sadi voit en notre armée, un outil de défense « une armée totalement déstructurée par une hiérarchie cupide qui a instauré un système de sanctions massives très souvent injustes. Les problèmes de minutions, d’armements, de moyens de transport, de soins médicaux et de nourritures sont évoqués par les hommes sur le terrain. Nous avons l’impression de revivre la situation qui prévalait au sein de l’armée peu avant les évènements de mars 2012 ».
Une délégation composée des partis de la majorité et de l’opposition  s’était rendue à Gao au chevet des blessés de l’attentat. On notait l’absence de Sadi. Pour Oumar Mariko, Sadi ne faisait pas partie de cette délégation, « parce  qu’on ne peut pas diviser l’armé et aller pleurer sur ses morts à Gao », répond Mariko.
Parlant de la situation économique et sociale, Oumar Mariko, trouve tout simplement que « le pouvoir a atteint ses limites ».
Oumar Mariko affirme que Sadi est ouverte à tout parti politique pour discuter sur des principes et des valeurs qui fondent une véritable démocratie et un Etat de droit. A ses dires, c’est cela qui a toujours été à la base des échecs des alliances que Sadi a voulu tisser avec d’autres formations politiques.
Le leader de Sadi a également réaffirmé son soutien aux magistrats en grève illimitée, débutée depuis le 9 janvier. Cette grève est « la conséquence du refus obstiné des autorités de respecter leurs engagements des syndicats et le personnel de justice », a indiqué Mariko.
Aux dires du président de Sadi, pour sortir le pays de cette situation chaotique,  des concertations impératives, mais il doute si les autorités actuelles sont dans cette dynamique.
Oumar Mariko appelle ses militants et sympathisants à mettre fin  en 2018 à ce qu’il appelle « la dynastie de 1992 ».
Source: lesechos

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