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Opposition républicaine: flagrant délit de mensonge

Tombée, dans une certaine litanie, et en manque palpable d’alternatives crédibles et sérieuses pour les Maliens, l’opposition dite républicaine, pour soutenir son plan machiavélique de déstabilisation du régime, ne rechigne même pas devant le mensonge grossier pour parvenir à ses desseins politiques. Manipulation de masse à travers un flagrant délit de mensonge avéré…

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« L’opposition républicaine et démocratique marche pour le Mali, ce jour, et prend à témoin le peuple malien et la communauté internationale pour exiger fermement du gouvernement de la république ce qui suit : La tenue des concertations nationales pour la refondation de l’État ; le retour du président ATT pour une vraie réconciliation nationale ; contre la nouvelle loi électorale ; contre la censure de l’ORTM contre tout ce qui n’est pas du pouvoir ; la fin de la dilapidation des ressources publiques ; l’emploi pour les jeunes ; une meilleure dotation des FAMAS pour la défense de l’intégrité du territoire et la sécurisation des personnes et de leurs biens ; une gestion transparente des ressources allouées aux FAMA ; un allègement de la souffrance quotidienne des ménages ; la fin de la gestion patrimoniale de l’État ; une meilleure présence de l’État et de ses démembrements (Éducation, Santé, Administration…),sur toute l’étendue du territoire national ; le retour au dialogue pour contenir un malaise social grandissant ». Eh bien, voilà, le chapelet de griefs de l’Opposition dite démocratique et républicaine, pour justifier sa marche du weekend dernier, est long et insaisissable à la fois. Une litanie de doléances entonnée à grand renfort médiatique par le chef de file de l’Opposition, Soumaïla CISSÉ, à l’issue de cette marche, pompeusement dénommée « Marche pour le Mali ».
A y regarder de près, il apparait plus nettement que Soumi et ses amis usent plutôt de la mauvaise foi, voire la tactique manipulatrice, en dénonçant un certain nombre de facteurs, pour la satisfaction desquels elle mobilise leurs troupes contre le gouvernement. En réalité, ce n’est pas le cas : ces questions, décriées par l’Opposition, ne constituent plus un facteur de blocage et de frein pour la bonne marche des affaires publiques.
Et pour preuve ! La première exigence, relative à la tenue des concertations nationales que les leaders de l’Opposition réclament à cor et à cri n’est plus un sujet qui divise les Maliens. En tout cas, depuis le dernier déplacement du président de la république aux Nations Unies à la faveur de la tenue, en marge de la session de l’assemblée générale de l’ONU, où il a été clairement indiqué, au cours d’une réunion de haut niveau sur le Mali, l’organisation, pour le mois de décembre prochain, les dits conciliabules nationaux. D’ailleurs, les participants à cette rencontre, notamment la médiation internationale et les partenaires du Mali, ont félicité le président IBK de cette décision politique, tout en notant que la conférence d’entente nationale, qui se tiendra prochainement, sera une opportunité pour renforcer l’appropriation du processus de paix par l’ensemble des couches de la société.
Réunir les Maliens, autour de la question sécuritaire permettra aux forces vives de proposer, dans un cadre officiel, leur point de vue sur la mise en application de cet accord de paix. Après une telle affirmation officielle, en présence du Secrétaire général des Nations-Unies, que désire-t-elle encore cette Opposition, à fleurs de peau, qui ferait d’ailleurs mieux d’épargner les Maliens sur une rengaine qui ne fait plus recette ?
Autre manipulation grotesque de masse : cette volonté subversive, maintes fois manifestée, par ces opposants tendant à faire croire à l’opinion que c’est le président IBK qui s’oppose à tout retour de l’ex président ATT, depuis son exil doré à Dakar. Les opposants politiques savent bien qu’ils usent d’un abject calcul politicien, en clamant aujourd’hui le retour de l’ex-président ATT. En s’y engouffrant, comme ils le font, à travers cette sortie insensée pour le retour d’ATT, les leaders de l’opposition se rendent coupables d’un déni de faciès. Ce d’autant plus que IBK, à chaque occasion qui lui a été présentée, n’a pas manqué d’affirmer à qui veut l’entendre qu’il n’est nullement opposé à la venue de « son frère cadet » avec qui il entretient d’ailleurs des relations fraternelles.
« Je n’ai aucun problème avec Amadou Toumani Touré, on se verra bientôt. Je n’ai pas fait partir Amadou Toumani Touré, je ne le bloque pas à Dakar. Je sais qu’il m’entend. Je suis reconnaissant à mon jeune frère Amadou Toumani Touré, dit ATT, et ex-président de la république du Mali, pour avoir initié la journée du paysan. C’est à son actif. Beaucoup de choses se disent dans nos relations, mais je sais qu’il n’y a [aucune intrigue ni rien de méchant entre nous]. Merci pour l’instauration d’une journée agricole au Mali. ATT à très bientôt », a déclaré récemment le chef de l’Etat à Baguinéda, lors de la Journée paysanne, qui marquait officiellement le lancement de la campagne agricole 2016-2017.
Ce respect que les deux présidents se vouent, l’un envers l’autre, ne date pas d’aujourd’hui. Référence faite, pour les opposants nostalgiques, en ce jour historique du 30 septembre 2010, dans le Mandé, où ATT remettait, sans hésitation, à son ainé, IBK, la besace contenant les attributs royaux de l’ancêtre des KEITA, comprenant l’arc et la flèche symboliques du Mandé séculaire… Un événement humainement inoubliable qu’IBK a rappelé lors d’une visite à Mopti (terroir d’ATT), en ces termes : « Tout le monde a vu le respect que votre fils, mon frère et ami, Amadou Toumani Touré, le bon citoyen, a exprimé à mon endroit à Kouroukanfouga. Je ne suis pas un griot, mais le fait mérite d’être évoqué et reconnu. Je n’ai jamais été ni traitre, ni égoïste ». Des rappels historiques qui démontrent, si besoin en était, de l’absence d’une brouille quelconque entre les deux personnalités dont le destin tragique a fait simplement que l’un se trouve exilé, suivant un accord conclu avec la CEDEAO, sur son propre consentement.
Pour la nouvelle loi électorale, les frondeurs, au lieu d’accuser le gouvernement et clamer une seconde lecture sur le sujet, ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes pour avoir quitté la table des concertations des partis politiques, instaurées, en son temps, par le ministère de l’administration. Partant du principe selon lequel « nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude », l’Opposition est aujourd’hui mal fondée pour exiger du gouvernement de donner onction à ses désidératas politiques, dès lors qu’il est avéré qu’il a accepté plus de 90 amendements proposés par les commissions parlementaires. Mieux, les leaders de l’opposition refusent, à dessein, de reconnaître que la plupart de leurs préoccupations politiques, concernant le texte qu’ils décrient aujourd’hui, ont été prises en compte. Il s’agit par exemple de l’article 147, concernant le parrainage des candidatures à la présidentielle : au lieu de 15 députés et cinq conseillers nationaux pour parrainer un candidat, les commissions ont proposé 10 députés et 5 conseillers. Amendement applaudi par les ténors de l’Opposition. Quant à la caution, elle est ramenée à 25 millions de francs CFA contre 35 millions, initialement proposée. Un autre amendement a porté sur la composition de la commission nationale électorale indépendante (CENI). Si dans le projet de loi, les autorités la voulaient proportionnelle à celle des députés, à l’Assemblée nationale, les amendements font état d’une composition équitable entre majorité et opposition. Là aussi, l’amendement a été approuvé par les deux mains par l’Opposition.
En réclamant, ici et maintenant, une meilleure dotation des FAMAS pour la défense de l’intégrité du territoire et la sécurisation des personnes et de leurs biens, soumi et ses amis démontrent ainsi leur hypocrisie, aux yeux de l’opinion nationale, eux, qui ne ratait aucune occasion pour saper le moral des troupes, à travers des déclarations démoralisantes et démobilisatrices face aux multiples épreuves et aux difficultés que nos hommes rencontrent dans leur sacerdoce de protection du territoire national. Ceci dénote également de la mauvaise volonté de l’Opposition de voir et de saluer les immenses efforts déployés par le régime en place dans ce domaine de l’équipement et de mise en condition des FAMAS. En tout cas, de mémoire d’hommes, autant les FAMAS n’ont jamais été aussi outillées qu’elles le sont sous l’ère IBK (en trois ans seulement). A cela s’ajoute le souci de la réforme des forces armées à travers le vote de la Loi d’orientation et de programmation militaire (LOPM), pour la période 2015-2019, qui consacre la volonté du chef suprême des armées de doter le pays d’un outil de défense capable de préserver ses intérêts fondamentaux. L’objectif étant d’amorcer une réforme profonde des armées, cohérente avec l’évolution de l’environnement aussi bien national qu’international et qui se traduit en particulier par des contrats opérationnels, la dotation ses forces armées et de sécurité en ressources humaines en nombre et en qualité.

Quid de l’allègement de la souffrance quotidienne des ménages, soutenu par les marcheurs, au mépris des efforts louables déployés par le gouvernement, dans ce sens. En tout cas, les Maliens, qui ne se trompent pas sur les énormes sacrifices consentis par le régime, ne se doutent aucun instant de l’attention portée par les hautes autorités du pays en faveur de l’amélioration des conditions de vie ainsi que du panier de la ménagère. Cette vigilance particulière pour préserver le pouvoir d’achat de nos concitoyens s’est traduite, au mois de septembre dernier, par un constat palpable et vérifiable : les prix des denrées de première nécessité ainsi que ceux des céréales étaient en baisse par rapport à ceux affichés à la même période en 2015. Ces prix, faut-il le rappeler, restaient, dans leur ensemble, inférieurs à ceux pratiqués dans la région ouest-africaine.
Ce qui est clair, c’est que les frondeurs sont conscients que la situation du pays est fragile : le pays, pour la violente crise qu’il a connue, a besoin de stabilité pour amorcer un développement harmonieux, conformément aux aspirations du peuple au nom duquel ils prétendent tous se battre, au-delà des coteries politiques. Cependant, engagé dans un agenda malsain, qui consiste à imposer au régime, une situation insurrectionnelle, jusqu’aux prochaines élections, aucune action superfétatoire n’est de trop pour maintenir le président IBK dans une posture défensive qui le divertirait et le détournerait de l’essentiel. En annonçant une marche pour le Mali, dans ces conditions, les leaders de l’opposition font l’insulte à la mémoire collective des Maliens qui ont été témoins de la haute trahison de certains de leurs responsables (subitement transformés en démocrates), lesquels ont été aperçus dans les couloirs du siège de la Banque mondiale, du FMI, et dans bien d’autres chapelles diplomatiques, brandissant des documents relatifs à des marchés publics. C’est aussi ces mêmes personnages, regroupés au sein de cette coterie politique fantaisiste, qui avaient sollicité la CEDEAO, en son temps, et plaidé pour des sanctions économiques à l’égard de notre pays, lors du coup d’état de la bande à Sanogo en 2012.
Le ridicule ne tuant pas, ces mêmes comploteurs contre la république se muent aujourd’hui en vrais défenseurs de la république, en bombant la poitrine pour battre le pavé, au nom et pour la patrie…

Par Mohamed D. DIAWARA

 

 

Source: info-matin

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