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Opérations spéciales d’enrôlement et de renouvellement biométrique au RAVEC: Les travaux n’ont pas démarré dans plusieurs cercles pour cause d’insécurité et d’indisponibilité de matériels

La COCEM révèle dans un communiqué, rendu public hier lundi, que les opérations spéciales d’enrôlement et de renouvellement biométrique au RAVEC n’ont toujours pas démarré dans plusieurs localités à travers le pays. Deux raisons essentielles sont à la base de ce retard :  » l’insécurité et l’indisponibilité des matériels « .

Les travaux des opérations spéciales d’enrôlement n’ont pas démarré dans les cercles de Youwarou, Koro, Bankass dans la région de Mopti pour cause d’insécurité, à Douentza pour faute de matériels et d’agents non formés, à Tin-Essako, dans la région de Kidal, pour l’indisponibilité du fonds alloué à l’opération, selon certaines sources « , affirme la COCEM dans son communiqué consulté par L’Indépendant.

Cette mission d’observation fait aussi état du non-démarrage des travaux dans le cercle d’Ansongo dont la population est invitée à se rendre à Gao pour se faire enrôler. Elle confirme aussi  » l’arrêt des travaux d’enrôlement à Macina pour manque de fiches « .

Dans les localités où les opérations ont débuté, la COCEM relève le problème d’accès aux personnes vivant avec un handicap, notamment les mairies de Koulikoro, Tombouctou, de la CIV, les préfectures de Kadiolo et Sikasso. Elle évoque aussi un nombre insuffisant d’agents d’enrôlement dans plusieurs localités comme dans certains centres à Banco (Dioila), Guidimé (Yélimané), Kolokani, Diéma, Bafoulabé, Niafunké, Kolondiéba, Tominian, Bla et Diré.

Des difficultés dans certains centres

Son équipe d’observation rapporte que 32 sur les 51 centres observés n’étaient pas sécurisés par les forces de l’ordre. De plus, le nombre d’opérations d’enrôlement est limité dans 11 des 51 lieux observés.

Elle a recensé des difficultés. Parmi lesquelles :  » l’insuffisance des moyens de déplacement pour se rendre dans les villages des communes, l’insécurité à laquelle seraient exposés des agents à cause de l’absence des forces de l’ordre, le déficit de matériels d’enrôlement notamment les formulaires de recensement, l’accès difficile à certains villages par les agents en cette période d’hivernage, l’insuffisance de personnel, la pression des citoyens par rapport aux cartes NINA perdues ou non disponibles « . 

Des difficultés d’ordres matériel, organisationnel et communicationnel ont été notées. Allusion faite à l’interruption des opérations à Macina et Goundam à cause de l’insuffisance de fiches de recensements, le fait que les citoyens de Bamako s’inscrivent sur des listes depuis 5h du matin et surtout la présence d’un seul agent pour enrôler à la mairie centrale de Sikasso. De plus, les mesures-barrières contre la Covid-19 ne sont pas respectées dans plusieurs endroits.

 » Prolonger la durée des opérations « 

Face à ces situations, la COCEM exhorte les autorités à prolonger la durée des opérations spéciales afin d’atteindre le maximum de citoyens, d’assurer la sécurité des centres d’enrôlement, et surtout rendre effectif le démarrage des travaux dans tous les cercles et communes où les opérations tardent à démarrer.  Elle demande aussi à mettre à la disposition des agents les matériels requis, à diligenter les missions de suivi, à renforcer le dispositif de prévention de la Covid-19.

Pour rappel, à la suite de l’étape de Bamako, le gouvernement a décidé d’étendre les opérations spéciales d’enrôlement dans les capitales régionales du 1 avril au 31 mai et jusqu’au 30 juin 2021 sur l’ensemble du territoire national.

Moussa Sayon CAMARA

Source: l’Indépendant

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