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Opérations de paix: les besoins «évidents» au Mali, dit la ministre Marie-Claude Bibeau

Les besoins d’un appui aux opérations de paix et de développement au Mali sont «évidents», estime la ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau.

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En entrevue téléphonique depuis la capitale malienne, Bamako, jeudi, elle a réitéré que le gouvernement n’avait pas encore décidé s’il enverrait des troupes dans ce pays.

 La ministre a cependant fait remarquer que le Mali figurait effectivement parmi les États les plus «pauvres», les plus «vulnérables» et les plus «fragiles» de la planète.

Le gouvernement fédéral a annoncé vendredi dernier qu’il déploierait jusqu’à 600 soldats pour contribuer à des opérations d’appui à la paix, sans toutefois préciser où ils seraient envoyés.

Des diplomates, des militaires et des agents de la Gendarmerie royale du Canada seront envoyés en «mission d’information» au Mali afin d’observer de plus près les opérations des Casques bleus de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Comme l’avait fait le ministère de la Défense, mercredi, la ministre Bibeau a signalé qu’il ne fallait pas y voir une confirmation qu’Ottawa a arrêté sa décision concernant un déploiement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

«Il y a vraiment un très grand nombre de pays qui sont malheureusement sur la liste de ceux qui nous font des demandes via les Nations unies, entre autres», a-t-elle soutenu.

Mais oui, «les besoins sont évidents (au Mali)», a laissé tomber Mme Bibeau à l’autre bout du fil.

La ministre effectue actuellement une tournée dans trois pays francophones de l’Afrique de l’Ouest jadis considérés comme des havres de paix et de stabilité comparativement à d’autres nations du continent: le Sénégal, le Mali et le Burkina Faso.

Cette stabilité a été mise à rude épreuve au cours des derniers mois et des dernières années, ces pays étant confrontés à une menace terroriste qu’ils n’ont pas la capacité de contenir, selon Mme Bibeau.

«Malheureusement, non, ils n’ont pas les ressources suffisantes pour faire face à la situation», a-t-elle affirmé.

C’est pourquoi le Canada doit s’impliquer de façon bilatérale, avec des programmes de développement, mais aussi multilatérale, notamment en contribuant à des initiatives sous l’égide d’institutions comme l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a-t-elle fait valoir.

Le gouvernement libéral prévoit d’ailleurs profiter du sommet de l’OIF, qui se tiendra les 26 et 27 novembre à Madagascar, pour dévoiler une «stratégie spécifique à la Francophonie» axée sur l’appui à la gouvernance, a indiqué la ministre québécoise.

 

Source: quebec

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