Après avoir longuement lutté contre le Franc CFA, l’ONG urgence panafricaniste du Mali poursuit sa lutte contre tous les systèmes de la France pour piller les richesses des pays Africains.
Elle a organisé une conférence de presse ce samedi 19 août 2017 dans la salle de conférence de la maison de la presse pour dénoncer la France-Afrique, un système par lequel la France s’enrichit sur le dos des Etats Africain. Les conférenciers étaient monsieurs Ismaël Moustaphe Koné, président de ladite ONG ; Ibrahima Kébé ; Ibrahim dit Ibou Sy et Alassane Dicko.
A l’entame de ses propos, Ismaël Koné a rappelé qu’ils ne cesseront jamais de lutter pour l’avenir radieux de l’Afrique. Pour lui, l’urgence panafricaniste a joué d’importants rôles pour que nos pays sortent de la domination française. Pour M. Koné, ils ont mené beaucoup de luttes contre le Franc CFA. Selon ses dires, la France vie de ses colonies. Avant de clore son intervention, le président de l’ONG urgence panafricaniste a fait savoir aux hommes de medias que le système mafieux contre lequel ils luttent est bien la France-Afrique, créée par la France pour piller toutes les richesses de nos ETATS.
Quant à Ibou Sy, il a démystifié tous les mensonges et les systèmes mafieux de la France au sujet du Franc CFA. Pour lui, le franc CFA n’arrange aucunement les pays Africains ; il enrichit la France et ne fait que l’affaire de la France. Il ne peut être converti que par la France, elle-même. Au lieu de réduire le taux directeur de la BCEAO pour que cette banque pusse prêter de l’argent aux petites banques moins chère, on l’augmente et cela parce qu’il y a des français dans le conseil d’administration de la BCEAO selon Ibou Sy. La France-Afrique est selon moi un principe qui permet à la France de garder la main mise sur les biens de ses colonies, a-il ajouté.
Parlant de la sécurité et de la défense entre la France et l’Afrique, Ibrahima Kebe prouve que la France ne défend que ses propres intérêts. Pour lui, La nuance sur la France-Afrique est que la France seule est contre plus dix pays africains. Pour l’activiste Ibrahima Kebe, c’est la France qui gère toutes les affaires dans notre pays ; c’est elle qui confectionne nos cartes NINA, passeports, cartes AMo…… Selon Kebe, la France qui était censée défendre le mali, fait le contraire. Certains de nos localités sont occupées par les séparatistes alors que l’Etat Malien ne peut jamais y accéder. Certains membres du MNLA ont dit qu’ils ont été à Kidal avec la bénédiction de la France, a conclu Ibrahima Kebe.
B. Guindo
Sit-in devant l’Ambassade de France : le mouvement « On a tout compris – Waati Sera» dénonce avec la dernière énergie l’attitude ambigüe et incompréhensible de la France dans la gestion de la crise malienne
Deux semaines après son premier sit-in, le mouvement « On a tout compris- waati sera » a organisé ce vendredi ,18 août 2017, un autre sit-in devant l’Ambassade de France pour non seulement dénoncer la partialité de ce pays dans la résolution de la crise au nord du Mali mais aussi la demander de clarifier son agenda au Mali. Ledit sit-in est tenu sous la présidence des leaders du mouvement « on a tout compris- waati sera » dont Adama Ben Diarra, le porte-parole dudit mouvement en présence de tous ceux qui sont contre la gestion ambiguë de la crise malienne par la France.
Devant l’ambassade, les jeunes n’ont pas passé par quatre chemins pour dire que la France n’est pas claire dans la gestion de la crise du nord du Mali, particulièrement à Kidal.
Dans sa déclaration, le porte-parole du mouvement organisateur du sit-in a renouvelé leur détermination à défendre la patrie malienne contre toutes les formes de velléités sécessionnistes soutenues par des forces étrangères avec comme chef de file, la France. Pour M. Adama Ben Diarra, les relations entre notre pays et la France qui doivent être basées sur les vérités ne les sont pas comme souhaitent les maliens car la France n’est pas claire. Aux dires du porte-parole du mouvement « on a tout compris –waati sera » ; la société civile joue un rôle prépondérant dans l’équilibre des rapports de forces socio-économiques et politiques, mais aussi de sa mission d’imposer à tous les acteurs d’agir dans l’intérêt collectif du peuple.
« Nous, « on a tout compris Waati Sera », prenant acte du communiqué officiel de l’Ambassade de France le lendemain de notre premier sit–in. Nous réaffirmons ici et maintenant, de façon inébranlable notre détermination sans faille à continuer à dénoncer avec la dernière énergie l’attitude ambigüe et incompréhensible de la France à soutenir mordicus son projet de dislocation de la nation malienne et de partition de notre pays en s’appuyant sur des groupuscules séparatistes, terroristes et narcotrafiquants qu’elle manipule à sa guise. Nous demandons de passage à l’ambassade de France qu’elle nous définisse clairement ce qu’elle entend par le concept de « Nord Mali » clairement indiqué dans son communiqué » ; a martelé Adama Ben Diarra.
Parlant de la sortie ratée du président de la république sur l’ORTM, le porte-parole du mouvement « on a tout compris –waati sera » a affirmé que le chef d’Etat est non seulement déconnecté des réalités de son pays mais aussi complexé devant la communauté internationale en général et de la France en particulier au détriment de la défense des intérêts régaliens du peuple au nom duquel il exerce son mandat.
Avant de terminer, le mouvement exige à la France de rester strictement dans sa mission initiale de soutien à l’Etat malien et de lutte contre le terrorisme pour le rétablissement de la souveraineté nationale du Mali menacée par les groupes rebelles en connivence avec les terroristes de Moujao, Aqmi , Ançardine et Almourabitoun ;d’arrêter de favoriser/protéger un groupe armé au détriment des autres ;d’arrêter de désarmer certains groupes armés en dehors du processus du DDR ;de faciliter la libération immédiate des prisonniers civiles ; d’arrêter immédiatement le système de cantonnement de l’Armée malienne sur son propre territoire ;de clarifier son agenda au Mali et d’arrêter de mettre le gouvernement au même niveau que les groupes armés », avance A. Diarra.
Les organisateurs du sit-in affirment qu’ils ne cesseront jamais de lutter tant que la France n’éclaircit pas son agenda au Mali. ‘’D’autres actions seront menées pour que notre pays ait de la paix’’, a promis le porte-parole du mouvement.
B. Guindo