C’était dans l’air, c’est officiel depuis ce jeudi : l’UEFA a adopté de nouvelles règles pour le fair-play financier. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’instance du football européen durcit le ton avec les clubs pour « s’adapter à l’environnement toujours en mouvement du football européen » après « une large consultation auprès des associations nationales et tous les partenaires ». Concrètement, quatre nouvelles mesures entrent désormais en vigueur.

Premièrement, l’UEFA obligera désormais les clubs à publier leurs comptes (comme cela se fait déjà en France pour les écuries de Ligue 1 et Ligue 2), mentions aux commissions versées aux agents incluses, pour « accroître le niveau de transparence ». Deuxièmement, il y aura une « harmonisation au niveau des rapports financiers concernant les transactions », avec « des critères spécifiques comptables pour les transferts de joueurs ».

Le mercato particulièrement surveillé

Troisièmement, « de nouveaux indicateurs financiers seront utilisés pour surveiller au mieux les budgets des clubs » : le taux d’endettement et la balance en termes de transferts au-delà d’un certain montant. Concrètement, si un club affiche un déficit de plus de 100 millions d’euros entre ses achats et ses ventes sur le marché des transferts, il sera immédiatement placé sous surveillance et devra fournir des garanties. Idem si un club présente un ratio d’endettement trop élevé par rapport au bénéfice avant impôts, intérêts et amortissement.

Enfin, quatrièmement, de nouveaux paramètres à respecter ont également été intégrés. Il faudra donner « des gages d’amélioration dans la protection et l’éducation des jeunes joueurs » (niveau formation, santé, etc.) et « montrer des preuves de contribution au développement du football féminin en Europe ». Les clubs européens sont donc prévenus !