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Office du Moyen Bani : LES PROMESSES D’UN NOUVEL ENVOL

 L’OMB qui démarre ses activités a pris des conseils et directives auprès de ses administrateurs

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Le ministre de l’Agriculture, Dr Nango Dembélé a présidé jeudi dernier, la 1ère session du conseil d’administration de l’Office du Moyen Bani (OMB). C’était en présence du directeur général, Jean Parfait Dako, entouré de ses proches collaborateurs et des administrateurs venus des départements ministériels concernés et des zones d’intervention (les Cercles de Bla, Ségou, San et Djenné).
Le ministre Dembélé a remercié les administrateurs pour avoir fait le déplacement pour prendre part à cette première session du conseil. Ce qui est selon lui, le témoignage, de l’intérêt qu’ils portent  au succès des activités de l’Office.
Il a rappelé que la mise en place de l’OMB s’inscrit dans le cadre d’un développement durable dans le bassin du fleuve Bani afin de réduire l’incidence des principales contraintes sur la production agricole. Ces contraintes sont, la forte vulnérabilité par rapport aux aléas climatiques, la faible performance des exploitations agricoles, l’environnement organisationnel peu structuré des exploitants et  les problèmes environnementaux.
Pour faire face à ces contraintes, le gouvernement a entrepris avec le concours des partenaires techniques et financiers de réaliser les seuils de Talo (Cercle de Bla) et de Djenné. Ces ouvrages contribueront à rehausser le niveau de l’eau du Bani et à garantir la disponibilité de l’eau pour l’exploitation et l’aménagement de nouvelles terres.
C’est dans ce contexte que le gouvernement a créé en février 2016, l’Office du Moyen Bani (OMB) pour développer et mettre en valeur ce potentiel hydro-agricole, pastoral et halieutique. L’OMB intervient dans 3 communes du cercle de Ségou, 7 du cercle de Bla, 14 du cercle de San et 8 du cercle de Djenné, soit au total 32 des Régions de Ségou et Mopti. La mise en place de l’OMB représente un cadre d’intervention pour conduire des programmes de développement à long terme, visant à améliorer les conditions de vie des populations à travers l’augmentation de la productivité agricole. Il s’agit d’entreprendre le développement du secteur productif dans les zones d’intervention afin de satisfaire les préoccupations des populations dans la mise en valeur des aménagements hydro-agricoles des seuils de Talo et de Djenné et de la plaine rizicole de San.  La consolidation des infrastructures et aménagements hydro-agricoles, la réalisation d’un appui-conseil adapté et la valorisation des productions agro-sylvo-pastorales et halieutiques, font également partie des activités programmées.
Plusieurs défis attendent l’OMB pour son démarrage : informer les acteurs sur son organisation, mettre en application le cadre organisationnel ; utiliser les mesures d’accompagnement comme l’acquisition des biens et services ; mettre en place un dispositif financier, déployer le personnel, exécuter le programme d’activités au titre de l’année 2017 pour lequel un budget de 530 millions Fcfa a été approuvé par les administrateurs.
Ce budget, a confié le directeur général, servira essentiellement à assurer les conditions de démarrage optimal de l’Office grâce aux équipements et fournitures de bureau, consommables, matériels informatiques et roulants (véhicules et motos).
Le  ministre Nango Dembélé a prodigué des conseils et donné des directives à l’OMB. Il a fortement exhorté le responsable de l’Office et son personnel à se mettre rapidement à la tâche afin de concrétiser les objectifs de développement durable et de réduction de la pauvreté dans ses zones d’intervention.

Moriba COULIBALY

 

Source: essor

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