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Obstruction des voies publiques : Où est passée l’autorité de l’Etat ?

Depuis le renversement du régime d’ATT par les putschistes, en passant par la transition de Dioncounda Traoré à l’actuel régime d’IBK, un constat ne cesse de désoler le citoyen lambda : l’autorité de l’État est foulée aux pieds par des gens gonflés, sûrs de protection dans les hautes sphères du pouvoir au détriment des citoyens ordinaires, au vu et au su de tout le monde.

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Aux différents carrefours de la circulation, rares sont les usagers qui obtempèrent aux coups de sifflets des policiers. Or, ces derniers sont là pour notre propre sécurité en contrôlant très souvent les véhicules et engins hors normes ou dont les documents ne sont pas en règle.

Mais, à l’entrée de Kati en venant de Kolokani ou Kita, juste après le poste de péage, les camions occupent anarchiquement les deux accotements de la route, de sorte que difficilement deux véhicules peuvent se croiser. Cette situation dure depuis toujours et malgré nos articles de presse, la situation s’empire de jour en jour.

On a aussi remarqué que beaucoup de camions-remorques circulent à tout moment et sur tous les axes, car les opérateurs économiques ou les fonctionnaires-économiques préfèrent payer quelques sous aux agents qui les interpellent pour passer et livrer leurs commandes, sans attendre le moment qui leur est indiqué.

Les mêmes camions ne se gênent pas de décharger leur contenu de marchandises dans les petites ruelles de la voie publique, les obstruant et bloquant ainsi les usagers qui sont souvent obligés de dévier ou d’emprunter d’autres rues. Et du coup, c’est un embouteillage parfois mortel. Et ces mêmes commerçants, ne se souciant jamais de contribuer à la réfection de ces routes, en font leur propriété sans être inquiétés.

L’occupation anarchique de nos voies gagne de plus en plus du terrain, surtout avec les jeunes filles qui organisent à longueur de journée des soirées de balafon ou de danse, empêchant ainsi constamment les usagers de ces voies de rejoindre leurs domiciles. N’en parlons pas des autres usagers non riverains, qui empruntent des détours et maugréent des insultes, indexant de ce fait la faiblesse de l’Etat.

Idem pour les interminables cérémonies de mariage. Par exemple, tous les dimanches aux 1800 logements d’ATTbougou, les voies principales sont barricadées avec des cailloux, sans aucune autorisation. En tout cas, c’est le dernier de leurs soucis.

Chaque semaine donc, c’est l’impunité sur les voies publiques, car certains de nos concitoyens auraient des protections quelque part dans les plus hautes sphères de l’État. Sinon, que foutent les mairies et les agents de la circulation ?

 

Kass El DIANY

Source: Le Reporter

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