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Obligations assimilables du trésor : Le Mali prépare une émission de 55 milliards de FCFA pour le 4 août

D’un contant de 55 milliards de FCFA, cette émission du 4 août prochain placée sous le signe de la mobilisation des ressources pour faire face à la crise liée à la pandémie de la Covid-19 devra, une fois de plus, mobiliser les investisseurs de la sousrégion malgré le contexte de crise sécuritaire et socio-politique que traverse le pays. La signature de notre pays gardant toujours sa crédibilité auprès des partenaires financiers.

 

Après le succès de son opération du 22 juillet dernier au terme de laquelle il a retenu 21,1 milliards de FCFA sur un objectif initial de 20 milliards de FCFA, le gouvernement malien, à travers la Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique, précédera le 4 août prochain à l’émission d’Obligations assimilables du Trésor pour un montant de 55 milliards de FCFA. Cette nouvelle sortie de bon social Covid-19 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest-africaine sera organisée, comme toujours avec l’agence UMOA-titres qui vient déjà de publier l’appel d’offres relatif à cette opération.

Comme caractéristique, elle aura une durée de 91 jours et un taux d’intérêt inférieur multiples. Les soumissions doivent être déposées au plus tard le 4 août à 12h 30 mn.

En tout cas, si le recours à des opérations du genre sont devenues monnaie courante pour les pays membres de la zone UEMOA, de plus en plus, l’opinion s’interroge sur la destination réelle de ces fonds mobilisés. Si lors du lancement du calendrier d’émission du Mali en début d’année, le ministre de l’Economie et des finances expliquait qu’ils servaient à financer les projets d’infrastructures de développement socio-économique, malheureusement, aujourd’hui, tous ces grands projets annoncés par le gouvernement sont soit à l’arrêt ou n’ont même pas démarré. Ce qui conforte la thèse de ceux qui soutiennent que ces ressources servent à financer les dépenses courantes de fonctionnement de l’Etat comme les salaires par exemple.

Ce qui semble relever d’une grave légèreté et le signe d’une mauvaise gouvernance dans la mesure où un pays comme le Mali n’a pas besoin de s’endetter pour payer les salaires de ses fonctionnaires. Les ressources intérieures mobilisées devant être en mesure de le supporter largement.

Y. CAMARA

Source : l’Indépendant

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