Alger, la neuvième région administrative du Mali, a servi encore de cadre à une rencontre entre le gouvernement malien, qui avait crié sur tous les toits qu’il ne négociera plus avec des criminels et terroristes, et la Coordination des mouvements de l’Azawad. Sous l’arbitrage du médiateur algérien, les deux parties ont signé un accord de cessation des hostilités et de respects des positions antérieures. La Cma a demandé le cantonnement de l’armée malienne à Ménaka et le départ de cette ville de tous les groupes armés. La Plateforme des mouvements d’autodéfense a dit niet à la proposition de la Minusma de lui livrer la ville de Ménaka, conformément aux vœux des populations de cette région. Néanmoins, la Cma a promis de signer, le 20 juin, l’accord pour la paix et la réconciliation déjà signé par les autres depuis le 15 mai. Va-t-elle tenir ses engagements ?
Source: Le Katois