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Nord-Mali : confusion totale !

Hier, en début de matinée, les hostilités ont repris entre la Cma (Coordination des mouvements de l’Azawad) et la Plateforme dans les environs de Kidal. Pourquoi à chaque fois que l’on a l’impression de sortir de l’impasse, il se passe quelque chose qui remet en cause les acquis de plusieurs semaines ? Nous en avons discuté avec le porte-parole de la Cma, Ilad Ag Mohamed.

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À titre de rappel, dit-il, le retour de l’administration à Kidal fait, depuis un certain temps, l’objet de discussions entre le gouvernement et la Cma. Tout cela se passe, selon notre interlocuteur, à travers un chronogramme initialement établi. Chronogramme qui, on le sait, prévoyait le retour de l’administration pour le 20 juillet. Aussi, poursuivra le porte-parole, il est aussi question de patrouilles mixtes, de déploiement du MOC et de l’arrivée du gouverneur et son équipe pour le 30 juillet. Tel était le chronogramme prévu, malheureusement, regrette-t-il, entre-temps, «un affrontement avec la plateforme a cassé la dynamique».

«Aujourd’hui, dit-il, on cherche à convenir d’un cessez-le-feu pour poursuivre le chronogramme initial qui, lui aussi, doit être mis à jour, car interrompu à cause des affrontements». C’est la tâche de la mission de bons offices conduite par l’Imam Dicko du Haut conseil islamique, poursuit-il.

À la question de savoir ce qui explique le regain de tension à chaque qu’on a l’impression de «sortir de la crise», notre interlocuteur est formel : «Tant qu’on ne règle pas les problèmes entre la plateforme, groupe pro-gouvernemental, et la CMA, il n’y aura pas de stabilité». «Ces milices, accuse-t-il, c’est connu de tous, mènent une guerre par procuration et le gouvernement manque de courage pour les remettre en cause. Ils sont à la base de tout. Nous, on veut juste que le gouvernement ait une réelle volonté politique à mettre en œuvre l’accord signé».

Pour ce qui concerne la Commission dirigée par l’Imam Dicko, notre interlocuteur reconnaît qu’elle fait des efforts supplémentaires pour «amener les Maliens à discuter entre eux».

 Moussa Touré

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