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NORD DU MALI (1) : Désaccord autour de l’accord

De plus en plus, les Maliens dénoncent le projet d’accord paraphé à Alger par le gouvernement. Ils sont nombreux, hommes politiques, responsables de la société civile et intellectuels, à estimer que le document proposé par la médiation porte les « germes de la partition du Mali ». Cependant, le pouvoir en place tente tout pour faire avaler la couleuvre à une population malienne qui semble avoir d’autres soucis que l’accord… Le marasme financier, la pauvreté galopante et le manque de perspective, sont autant de soucis pour les Maliens.

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NORD DU MALI (2) : Les convictions de Tiébilé Dramé

Le président du Parena (Parti pour la renaissance nationale) a une conviction : il serait difficile, voire impossible d’appliquer l’accord d’Alger, même s’il était paraphé par les mouvements de Kidal. Tiébilé, en fin connaisseur du dossier du nord, l’a réaffirmé, la semaine dernière, lors d’un débat organisé par Africable.

Le leader du Parena, qui avait conduit les pourparlers de Ouaga, estime que le pouvoir doit organiser des concertations nationales afin que les Maliens, sans considération politique, discutent ensemble ce sujet important qui engage toute la nation. Apparemment, le pouvoir en place semble sourd à cette proposition.

NORD DU MALI (3) : Mises en scène théâtrale !

Depuis quelques semaines, une vaste campagne est déroulée par les autorités autour de l’accord d’Alger. Tournées des ministres, meetings, assemblées et marches, sont organisés à travers le pays. Mais au cours de ces différentes manifestations, qui prennent l’allure de mises en scène théâtrale, les ministres et autres responsables ravissent la vedette… Le tout prouve, une fois de plus, l’amateurisme du régime en place. Comment la médiation, les rebelles et leurs commanditaires peuvent-ils nous prendre au sérieux, avec toute cette agitation autour de ce document controversé ?

ACCORD D’ALGER : Le silence des leaders musulmans

« Nous allons nous exprimer sur toutes les questions d’intérêt national », ainsi s’exprimait un leader musulman lors de la présidentielle de 2013. Celui-ci et d’autres compagnons, faisant fi de la neutralité qui a toujours guidée les religieux, étaient descendus dans l’arène politique.

Ils sillonnaient les mosquées et autres lieux de culte pour appeler les fidèles à voter pour un candidat. Mais curieusement depuis quelque temps, ces leaders musulmans sont silencieux face aux dérives du pouvoir en place. Eux qui avaient combattu le code de la famille et d’autres décisions des autorités, dans un passé récent…

Mais ces 18 derniers mois ont été émaillés par une cascade de scandales et de décisions qui pouvaient inciter les religieux à s’exprimer. Silence de carpe !

Aujourd’hui, ils observent le même silence au sujet de l’accord paraphé à Alger par le gouvernement. Comme quoi, au Mali, des réactions et autres prises de position sont dictées par les intérêts personnels, pas ceux du pays. Les mêmes réactions sont souvent faites en fonction de la tête du client. Dieu nous en garde !

INSÉCURITÉ À BAMAKO (1) : Relâchement à tous les niveaux ?        

Dans les jours qui ont suivi l’attentat à La Terrasse, les autorités avaient multiplié le tapage avec des patrouilles à travers Bamako et environs. L’objectif était de donner l’impression que tout est mis en œuvre pour sécuriser les populations. Mais, il n’a fallu que quelques jours pour que les autorités abandonnent ces opérations qui ont, au moins, l’avantage de rassurer les populations. Conséquence : les forces de sécurité sont (de nouveau) moins visibles sur le terrain. Et les populations aussi semblent oublier que le danger est toujours là. Sans cultiver la psychose, la vigilance devrait rester de mise…

INSÉCURITÉ À BAMAKO (2) : Quatre dangereux terroristes dans la nature

 

Le terroriste Mounirou Cissé, un des auteurs de l’attentat perpétré au Bar restaurant La Terrasse, a été neutralisé le 12 mars dernier. Mais, ses complices, eux, sont toujours en cavale. Il s’agit de deux personnes venues de Gao (au même moment que Mounirou) pour commettre l’attentat du 6 mars dernier. Malgré les recherches, ces dangereux terroristes sont toujours dans la nature. Ils sont introuvables, tout comme les deux individus qui ont commis cet autre attentat contre le Général Ould Meydou. Celui-ci, l’on se rappelle, a été victime d’une attaque « terroriste »,

Source: L’Aube

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