Boko Haram s’est encore illustré dans sa propension à semer ruine et terreur dans certains pays du bassin du lac Tchad.
Yébi, une localité située au sud-est du Niger, a fait les frais, ce jeudi 19 mai, d’une attaque de combattants lourdement armés de cette nébuleuse, avec à la clé plus de huit morts et plusieurs habitations incendiées. Les autorités sécuritaires sont à pied d’oeuvre pour retrouver ces assaillants, apprend-on de Rfi.
Boko Haram plonge Yébi dans un déluge de feu
Des combattants de Boko Haram ont fait tonner la poudre à Yébi durant une bonne moitié de la nuit le jeudi dernier. Armés de Kalachnikovs, de lance-roquettes RPG, de fusils et de bombes artisanaux, ces adeptes de la secte islamiste ont pris d’assaut, aux environs de 22h30, cette localité située à quelques encablures de la ville de Bosso, dans le sud-est du Niger. Et une fois positionnés, ces assaillants, environ vingt, ont littéralement plongé ce village dans un déluge de feu. À en croire Bako Elhadj, le maire de la ville de Bosso, au moins huit personnes ont été tuées, huit autres blessés et plusieurs habitations ainsi que le marché du village sont partis en fumée.
Terrorisée par la violence de l’attaque, la population ne savait véritablement à quel saint se vouer. C’était donc dans une confusion totale que les habitants cherchaient à se mettre à l’abri contre ces balles assassines qui semblaient venir de toutes parts. Et ce n’est que vers 2h30 du matin que ces jihadistes se sont retirés incognito dans leur arrière-base nigériane, après avoir accompli leur basse besogne.
Une fois le calme revenu, les autorités sécuritaires ont organisé des opérations de ratissage afin de retrouver ces terroristes qui ne cessent de troubler la quiétude de cette population riveraine du lac Tchad. C’est dans l’optique de contrer vaillamment ces attaques terroristes que le président Mahamadou Issoufou a proposé à son homologue ivoirien,Alassane Ouattara, de créer une force mixte afin de parer à toutes éventualités. Mais en attendant que cela se concrétise, la population continue de vivre le martyr.
source : Afrique sur 7