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Niger : 15 militaires tués lors d’une attaque près de la frontière malienne

Une attaque armée a eu lieu au Niger mercredi soir 22 février. Une patrouille militaire a été ciblée par un groupe d’assaillants, près d’In Tirzawane, non loin de la frontière malienne. Le bilan est lourd : quinze morts et 19 blessés, selon un bilan communiqué jeudi par les autorités.

militaires soldat arme nigerian  Gonir

Quinze soldats nigériens ont été tués et 19 blessés dans une « attaque terroriste » menée contre une patrouille de l’armée à Tilwa, selon un communiqué lu à la radio publique par le porte-parole de l’armée, le colonel Touré Seydou Albdoula Aziz.

Les assaillants ont également volé sept pick-up et mis le feu à quatre autres véhicules, les plus gros, ceux qu’ils ne pouvaient pas emporter avec eux. Le bilan officiel, lui, ne souligne aucun véhicule enlevé ou détruit, mais précise que c’est une patrouille des forces nigériennes qui a été attaquée par des éléments terroristes près de la localité de In Tirzawane à une dizaine de kilomètres de la frontière malienne.

Aucun chiffre précis sur le nombre des assaillants n’a été communiqué. Mais selon des sources militaires nigérienne, malienne et française, ils seraient « plusieurs dizaines », à bord de motos et de pick-up. Lourdement armés, ils ont dû contourner le dispositif militaire de la zone de Ménaka avant de s’accrocher à la patrouille nigérienne. Des renforts partis de toutes les bases militaires frontalières ont convergés vers In Tirzawane et les combats, dit-on, ont duré une bonne partie de a nuit.

Au lever du jour, les ratissages terrestres et aériens se sont intensifiés pour tenter de neutraliser les terroristes en fuite avant qu’ils n’atteignent, dit-on, les montagnes des Adrar des Ifoghas. Côté malien, les troupes ont été mises en alerte le long de la frontière : à Ménaka, Ansongo, jusqu’à Andéramboukane, où des patrouilles ont débuté, également, ce jeudi matin. La force antiterroriste Barkhane a également été sollicitée. Elle fournit une assistance qui comprend, entre autres, des moyens de renseignement.

Le groupe d’Abou Walid el-Sahraoui soupçonné

Pour l’instant, cette attaque n’a pas été revendiquée, mais tous les regards se tournent du côté du groupe Etat islamique,dont la branche au Sahel est dirigée par Abou Walid el-Sahraoui. D’abord parce qu’il a mené plusieurs attaques dans le nord du Niger au cours des tout derniers mois, ensuite parce que le mode opératoire est le même que lors de ses précédentes attaques : un assaut rapide, par surprise, contre une cible isolée.

Une proie facile pour tuer des soldats et faire le plein d’armes et de véhicules. Autre élément de présomption impliquant le groupe terroriste, les assaillants sont repartis en direction de la frontière malienne. Or le fief d’el-Sarahoui, sa zone refuge, se trouve dans la région de Gao, près de Ménaka.

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