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Négociations maliennes : Bamako et les groupes armés désavouent la médiation de Blaise Compaoré

Le N°1 malien rentre ce dimanche soir d’une visite de deux jours à Alger où, selon des sources, il était parti pour la « relance des négociations entre Bamako et les groupes armés du nord bloquées depuis plusieurs mois ». Pendant ce temps, ce sont les groupes armés qui ont signé sur les mêmes lieux une plateforme demandant à la partie algérienne de prendre les choses en main. Un désaveu pour le médiateur de la Cédéao, Blaise Compaoré.

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Alors que des sources officielles assurent que le président malien est « en visite de travail en Algérie », d’autres sources, proches cette fois du dossier, assurent que le but essentiel de cette visite est la reprise du dialogue entre les autorités maliennes et les délégations des communautés du Nord attendus dont certaines étaient effectivement en Alger ces derniers temps.

C’est dire que le président malien sollicite le retour de l’Algérie dans le dossier du Nord-Mali dont elle est familière.

Une manière de mettre à la touche la médiation de Ouagadougou désavouée par une grande partie de l’opinion nationale laquelle la juge trop favorable à ceux qui revendique un certain « Azawad ». Le président malien, Ibrahim Boubacar Kéita n’avait-il pas eu maille à partir avec son homologue Burkinabè quand ce dernier en marge du sommet de la Cédéao le 25 octobre 2013 à Dakar osa parler d’Azawad ?

Ce jour-là, la réplique du chef de l’Etat malien avait été d’une brutalité déconcertante. « Il n’y a pas d’Azawad, il n’y a que le Mali », martela le président malien, Ibrahim Boubacar Kéita. Il venait de remonter les bretelles à l’homme fort de Ouaga qui, présentement, a plus à faire une opposition interne que de s’occuper d’une médiation externe.

Dans tous les cas, IBK tout comme une grande partie de son opinion, a compris que cette médiation Burkinabè était loin d’être équitable et que l’honneur de la patrie était loin d’être respecté.

Le hic, c’est que ce n’est pas seulement Bamako qui désavoue cette médiation de la Cédéao. Des groupes armés du Nord viennent aussi de signer concomitamment à la visite d’IBK en Alger une plateforme qui demande à la partie algérienne de reprendre le dossier. Dans le document de quatre pages, les responsables de différents groupes armés du Nord du Mali demandent notamment à Alger de prendre en main la médiation pour le règlement de la crise dans le Nord du Mali. Une manière pour les deux parties de dire à Dieu la médiation de Blaise Compaoré.

 

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