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Mousso Académie forme 26 jeunes femmes aux instruments musicaux et techniques de chants

Au terme de  la première  phase  de  la formation de la MOUSSO ACADEMIE, les  responsables  de  l’initiative  ont  animé, le samedi 15 juin  2019, à l’espace culturel Blonba de Bamako, une  conférence de presse.

 

A préciser  que  Mousso  Académie  est un projet venu suite à la fusion  du promoteur de Blonba, Alioune Ifra N’Diaye  avec Nainy Diabaté,grande figure  de la vie artistique malienne pour créer une formation instrumentale dédiée  aux jeunes femmes  de Bamako et des territoires  ruraux des cercles  du centre  et du nord. Le projet est soutenu par  plusieurs  partenaires  vu l’importance  de la femme  dans la société. L’on note  la Mairie de la Commune V, l’Institut Français, Africolor, Organisation internationale de la Francophonie, Coopération culturelle Afrique Caraibe,  etc.

Selon  les  conférenciers : l’administrateur  de Blonba, Drissa Samaké, la Française  Marie Stèle, l’Ivoirienne Isabelle, et la Malienne Maté Kéita. Nainy  Diabaté, le projet initié par l’artiste Nainy Diabaté et Afrique Color sir la formation des jeunes  femmes  âgées  de 16 à 30 ans. «  Cette première session de formation, indique l’administrateur de Blonba Drissa Samaké, concerne 26 jeunes femmes. Elles ont  été retenues  après  le lancement  de l’appel à candidature. Nous avons reçu 75 dossiers  de candidatures sur lesquels  26 ont été retenus. Les critères  que nous avons retenu sont en priorité : la motivation  et la disponibilité », a déclaré  l’administrateur   Drissa Samaké. Cette première session, a-t-il expliqué, s’es déroulé durant 15 jours. La formation, ajoute Samaké,  durera quatre mois et quatre séances.

Les jeunes femmes artistes en herbe ont été  encadrées par Nainy Diabaté et son mari Cheick Oumar Diabaté. A leurs côtés, Mamdou Koné, Dramane Diabaté, Siaka Koné. Autres formatrices étaient présentes comme la française Marie Stèle Isabelle de la Côte d’Ivoire et de Maté Kéita du Mali. Le jeunes dames  apprennent  la  Guitare, les techniques  de  chants,  le N’Goni ,le tam-tam, le Balafon, le « Djimbé », etc.

Le but recherché, a rappelé Drissa Samaké, est de valoriser les compétences artistiques féminines et en développant l’entrepreneuriat féminin.  Elle vise aussi à sensibiliser  le grand public  et  les  décideurs  politiques à la place  des femmes  dans  la vie socio-économique malienne, afin d’initier  un nouveau   cadre social, économique et réglementaire. En somme, a-t-il ajouté, ce projet renforce le dialogue culturel mondial et favorise le développement  culturel et social du Mali à travers  de riches échanges artistiques entre le Mali, la France et la Côté d’Ivoire.

Les différentes formatrices se sont dites émues de la disponibilité etc et l’envie d’apprendre des jeunes femmes. Mais, elles les ont exhortées à plus de passion encore, de volonté et de détermination pour relever les défis futurs. « C’est la passion qui vous permettra de réussir. Ayez cela en tête », ont-elles conseillées.

L’espace Blonba  a décidé de faire une pierre deux coups pour les jeunes femmes qui n’ont pas un niveau d’instruction élevé. « Un enseignant a été pris pour elles, en dehors de leur temps d’apprentissage artistique, d’avoir des notions en littérature, grammaires, techniques d’expression pour avoir une base d’instruction.

Hadama B. Fofana

Le Républicain

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