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Mory Kaba Diakité, le ‘’Soudanais’’ : « le Mali et le RPM vont mal ! »

Nous exaltons la bénédiction de Celui qui a fait descendre le LIVRE de discernement sur son serviteur afin qu’il soit un avertisseur à l’univers. Notre Seigneur ne se souciera pas de nous sans notre action propre. Les valeurs de travail et de compétitivité doivent remplacer le culte de l’argent facile et de la conception sous toutes ses formes.

rassemblement mali rpm

Un leadership axé sur les résultats des dirigeants ambitieux pour le Mali, des conceptions de politique et d’organisation qui gagnent !
La mise en place d’un climat d’affaires apaisé permettant des investissements et la création d’emplois non éphémères, enfin l’institution d’une concurrence éclairée qui fera avancer le pays, tels sont les bréviaires d’action et les lignes directrices du RPM des mille splendeurs.
Effet d’infiltration et de contamination réciproques, le Mali et le RPM vont mal. La colère, la déprime à propos de tout et de rien peinent à être maitrisées, nourries par une frustration collective tamisée, qui affectent malheureusement tous les pans de la société.
Les conditions d’application de l’Accord de Paix et de Réconciliation suscitent en maints endroits l’ire stoïquement auto-réprimée des populations. Le chômage notamment des jeunes, apparait de plus en plus structurel.
« Ni tignè mafo a be ben tchokodi?»
L’heure est venue de coudre les tissus sociaux démantelés du fait des incompréhensions entre les vrais militants. Le processus d’apaisement enclenché en commune V du District de Bamako quoi que inachevé, mais perfectible, peut servir d’exemple.
Incarnons les oubliés de la démocratisation amorcée, ceux qui n’ont pas eu le loisir de revendiquer leurs places, dans un SYSTEME qui ne favorise que les mêmes origines. Le mélange de genres conduit à un conflit d’intérêt qui plonge la vie politique dans un climat délétère.
Il serait plus convenable que l’on vienne à un partage serein des rôles et des fonctions attribuées aux cadres du Parti en tenant compte du cursus de ceux qui disposent d’expériences avérées. Le temps du parler vrai, celui du dialogue franc doit prendre le pas sur les hostilités frontales.
L’épisode de dialogue responsable donne l’espoir d’une issue  heureuse. Celle-ci est bien à portée de main. La route sera certes jonchée d’embuches. Tout le monde n’est pas animé des mêmes intentions. Les tensions jusqu’au finish seront perceptibles.
Seulement, que chacun évite qu’un simple événement, quiproquo, malentendu ne soit un alibi pour une éventuelle escalade de surenchère pernicieuse, de résurgence de violence larguée.
L’obligation historique nous est faite de démasquer les esprits malins et de les neutraliser. Pour reconstituer les cellules de référence, le principal animateur se doit être un rassembleur de taille, un meneur d’hommes, un pôle d’équilibre capable de justice et d’équité. La vocation primordiale du RPM, c’est d’assurer le bonheur des Maliens. Que le Tout Puissant nous assiste en cela.
Quand le RPM éternue, le pays tout entier risque d’attraper la grippe.
Les parties prenantes doivent coordonner leurs efforts en faveur d’une accalmie durable.
Vous m’écoutez bien Bakary Pionnier et Bero National Maïga ? Je te vois bien, Kadari Bamba tout en secouant d’aise ta  petite barbiche, le visage rayonnant. A l’évidence, feu Mohamed Lamine Traoré, ne méritait pas d’être un pestiféré ! Il urge de revenir  à un partage serein des rôles et des fonctions : l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, à la place indiquée, afin de conjurer cette situation d’enlisement.
Le label RPM dans la gestion du  Conseil Economique Social et Culturel sous la direction éclairée du Président Boulkassoum Haïdara, est un atout à préserver, d’où l’impératif de le voir consacré uniquement à cette noble mission, après qu’il ait passé la main suite à un intérimaire digne d’éloges.
D’ici là, Téreta doit fournir de sérieux efforts pour éliminer les traces d’instinct bolchevique cultivé en lui en période estudiantine dans l’ex-URSS. On ne peut diriger le RPM avec le gourdin. Il gagnerait sûrement en s’humanisant davantage, en réduisant ses prétentions et,  par le biais de l’Impératrice, entrer dans les bonnes grâces du Timonier.
Ceci dit, des années durant, estimons-nous, le Président IBK a pu peser et jauger la loyauté et la fidélité à sa personne de Bocar Téreta. Secrétaire général du BPN, particulièrement pendant les années de braise. Nous pouvons attester des félicitations à lui adressées pour son dévouement à la cause  du Parti, en renonçant pour ce faire aux portefeuilles ministériels qui lui avaient été proposés.
Disposerait-il maintenant d’éléments pertinents ou d’occasions fiables de douter, qui soient au dessus des contingences temporelles?  Nous souhaitons en être édifiés.
Il est en tout cas heureux de constater que l’épreuve n’a fait que galvaniser l’ardeur de l’ancien patron du Ministère du Développement Rural  aujourd’hui  éclaté en deux départements pour la même charge gouvernementale. Qui dit mieux ?
Il s’adonne à présent à l’exercice où il se trouve le plus à l’aise. A savoir l’animation vigoureuse du RPM, qui perdra son mordant s’il n’est pas retenu comme leader Exécutif.
Dans la foulée, le couple gagnant serait alors tout trouvé, en temps opportun et en toute lucidité avec le Secrétaire Politique Nancouma Kéita, qui accèderait de bon droit, à la Primature.
Au demeurant, il est  incontestable  que dans toute démocratie qui se respecte, le Premier Ministre provient inéluctablement de la majorité présidentielle. On n’est jamais servi que par soi même. En tout cas c’est le prix à payer si on aspire à une stabilité fiable.
Et pourtant, l’action politique initiale du RPM vise la traduction dans les faits, les valeurs de vérité, de droiture, d’équité et de respect de la parole donnée. Il se veut un parti de rassemblement, de réconciliation, de compromis sans compromission et d’entente mutuelle.
Comme bon nombre de formations politiques, nous sommes mal gouvernés. Nous le sommes plus parce que, parti présidentiel, nous nous sommes trouvés envahis par tous ces pelletons de fuyards de leurs bateaux respectifs chavirés. Impossible de réussir le changement avec  les tares passéistes. Nous avons espéré élargir les bases à quelques exceptions près, nous avons été phagocytés par les ‘’25 heures’’.
Baromètres et vigies de la gouvernance dans les structures, les renouvellements statutaires entachés par des irrégularités n’ont pas atteint pour la plupart les objectifs visés. Résultat : de rares prix honorifiques ont été  décernés pour «un leadership d’excellence» qui a du mal à se distinguer tout en étant  mus par un sens moral élevé conformément aux prescriptions de nos statuts et règlements intérieurs.
Les gardiens du Temple ont par la suite baissé les bras, entrainant moult déconvenues qui ont accentué les tares de vision, de courage et de persévérance des dirigeants. Nous nous assumons en tant que tels tout naturellement.
Crevons l’abcès !
La mise en place donc dans de nombreuses sections de deux bureaux autonomes et antagonistes a occasionné la grande ‘’FITNA’’ qui a mis fin à l’ordre moral, social et politique  instauré par les Tisserands  précédemment expulsés de la Ruche alors en émoi.
La division au sein du Parti en courants rivaux (pro de ceci, sympathisants de cela) a entrainé une fissure entre la reconnaissance du fait du Prince et la dévotion à l’essence originelle du parti ainsi qu’une cassure entre le principe moral et les nuisances politiciennes néfastes suscitées par la défense  mordicus des intérêts  égoïstes.
La rupture va-t-elle continuer à affecter désespérément l’inconscient collectif militant ?
Les militants sincères ne sont plus sollicités. Les tenants de «grains» demeurent les seuls écoutés. La masse conscientisée au début a cédé  la place aux laudateurs.
C’est ainsi que se sont incrustés profondément dans le subconscient collectif la psychologie fataliste, le repli du sain peuple RPM sur lui-même, la fin de la recherche du don de soi, du sacrifice et de l’enrichissement idéologique permanent qui n’existent réellement que si ces modèles sont portés par un esprit critique fécond et de remise en question régulière.
‘’Ni tignè mafo a be tchokodi?’’
D’ores et déjà se dessine à grands traits la RELEVE. L’Hémicycle après quelques soubresauts, est maintenant sous contrôle grâce à la maitrise directionnelle du dynamique Groupe parlementaire qui ne manque pas ces derniers temps d’initiatives heureuses. Le cordon familial y comble au besoin, les lacunes constatées.
Comme on le sait, la population malienne est majoritairement jeune. C’est là un atout à explorer. Plus de travailleurs permanents, c’est plus d’activités créatrices de richesses.
Deux cent mille (200 000) emplois formels doivent être fixés à titre indicatif. Il nous en faut plus et nous préparer en conséquence. Il est heureux maintenant de constater le recentrage du super département affecté aux milliers cousins de Mahamane Baby, exemple vivant du jeune cadre RPM modèle.
Nous espérons que cet  allégement fortuit sera synonyme de milliers d’emplois compétitifs dégagés après  une formation appropriée de pointe.
La jeunesse RPM se veut plurielle
Le titulaire actuel du département de la Construction Citoyenne, Amadou KOITA après son sursaut stoïque peut élégamment servir de tremplin pour étoffer les rangs des cadres jeunes, prêts à servir efficacement le parti en pleine mutation.
Le constat évident est que  le VIVIER des forces vives du Parti est sous exploité. Talents et déterminations sont disponibles, ainsi que  le potentiel d’agents compétents et imaginatifs prêts à assurer la poursuite de l’Essor.
La direction du Parti sera alors à l’aise pour se porter garante de leur intégrité, suite à un encadrement décent.
Ce qui peut et doit nous rassembler n’est pas seulement une commune identité, mais une commune riposte.
Gérer rigoureusement le RPM actuel n’est rien  d’autre qu’instaurer une entente politique  entre les différentes tendances en conflit à négocier dans un contexte spécifique, donc un compromis acceptable et raisonnable. Il importe d’en faire une gestion rationnelle appropriée.
Cette démarche suppose  la construction continue d’un dialogue franc permettant l’élargissement progressif de la base à tous les niveaux structurels (comités, sous-sections, sections et organes régionaux et nationaux des jeunes, des femmes et du Parti) en ce sens que le RPM dépasse largement le cadre  d’une simple formation politique agréée. Sa vocation de l’heure est de constituer un instrument politique essentiel qui engage l’avenir du pays. En tant que tel, il va au delà d’un simple regroupement circonstanciel qui s’accommode des postures événementielles.
Des contraintes à son niveau existent : le faible taux de recouvrement des cotisations, les lenteurs de la promotion des cadres, les nuisances  liées à l’insécurité ambiante. Il faut ajouter à cela le fardeau financier du fonctionnement du Parti qui repose exclusivement sur les frêles épaules du BPN. La refondation à visage multiple est un défi majeur à relever. Il prendra en compte tous les aspects exogènes.
Il s’agira en fait d’impulser un souffle nouveau en organisant simultanément par exemple dans une sous-section donnée des Assemblées Générales des comités de base sur toute l’étendue du territoire de la sous-section parfaitement délimitée. La supervision sera assurée par les responsables attitrés de toutes les parties prenantes.
Le respect scrupuleux du principe de subsidiarité et non d’implantation autorisée sur un espace commun doit être effectif.
Cette procédure à fort taux de transparence et de rigueur, mettra sans doute fin  à l’existence assassine des comités fictifs.
Désormais, les trafiquants d’influence néfastes seront proprement expulsés de nos rangs. Les rescapés et d’autres survivants seront ainsi tenus de respecter à la lettre les Statuts et Règlements intérieurs du RPM.
Nous sommes dans la dynamique des  Elections de proximité. Les assises du 4ème congrès seront l’occasion ultime de nouvelles perspectives de pérennisation des structures, de réconciliations externes, de justice sociale et de considérations mutuelles.
Le débat inclusif, là aussi, est incontournable. Nous allons alors passer la première haie.  Il nous restera plus qu’à gagner la course pour un RPM remis d’aplomb, se féliciter d’une majorité confortable d’élus communaux et régionaux, un RPM renforcé et requinqué qu’IBK n’hésitera plus pour en faire l’épine dorsale de la prochaine campagne présidentielle à laquelle vont se greffer les alliés fidèles et crédibles de la  Majorité de l’heure.
Le bicéphalisme que connaissent plusieurs sections, s’il n’est dissipé, peut fragiliser le Parti. L’implication à souhait du Président est incontournable. C’est même la condition sine qua non pour que l’instance suprême du Parti se tienne sans heurts majeurs. Et le RPM sortira plus que requinqué à bloc, après conjuration des menaces et maitrise totale des démons de la division et de la vengeance gratuite.
Nous cherchons une vie qui nous échappe car des éléments de l’extérieur ont la possibilité d’influencer notre destin.
Nous demeurons taraudés par un questionnement brûlant : Bouteflika le Malien a-t-il été au courant, en toute lucidité des tenants et aboutissants concoctés de l’Accord d’Alger? Nous pleurerons encore longtemps le Guide Mouamar Kadafi, le panafricaniste authentique.
Selon notre lecture, la loi N° 2015-047 du 7 décembre 2015 a prolongé à titre exceptionnel les mandats des Collectivités Territoriales jusqu’à la mise en place des nouveaux organes élus. Toutefois elle ne peut prendre en charge les Collectivités Territoriales dont les organes ne sont plus fonctionnels pour des raisons diverses.
A notre sens, les régions de Gao et de Tombouctou ne devraient point être concernées par l’annexe 1 de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali durant la période intérimaire. C’est là notre avis puisque l’administration même en cahin-caha, a été permanemment présente dans ces localités.
Nous osons croire que les hautes autorités mettront tout en œuvre pour éviter l’amalgame et toute forme de frustration d’injustice susceptibles d’en rajouter à la tension entre Maliens. S’avère impérative l’instauration d’un dialogue national autour des problématiques paix-sécurité-développement.
L’occasion est belle pour présenter nos condoléances les plus attristées aux familles des «Moudjahidines» et souhaiter prompt rétablissement aux blessés de Gao, Nampala et toutes les localités endeuillées du pays.
Les vrais responsables de tirs à balle réelle et les assaillants criminels de tout calibre répondront de leurs turpitudes devant la justice Inch Allah
Le ‘’Mogoba’’ qui est IBK ne peut redéployer sur tout le territoire national que des Autorités légales et légitimes. Qui d’autre pour sauver la République, la démocratie et l’Etat de droit ? En homme d’honneur et de dignité, comme toujours, il ne se soumettra qu’à la volonté de son peuple ; qu’à ne prendre en compte que l’aspiration profonde de sa jeunesse, espoir de demain.
Les plus âgés et les mieux éduqués, les purs soudanais aujourd’hui  ‘’malianisés’’  à outrance ont la nostalgie d’un Mali qui compte sur l’échiquier africain, voir mondial.
Les mots justes trouvés au bon moment sont déjà de l’action. Il n’existe rien de constant que la quête de changement. Un cœur de Sofa, c’est aussi beau qu’un ancien de la Sorbonne !
La sagesse et la prudence commandent de prier pour que les uns et les autres aient retrouvé leurs esprits. Où en serions-nous dans deux ans ? Comment aurions-nous surmonté la crise ? Dieu seul sait.
Nous ne pouvons être que d’humbles serviteurs avides du respect des promesses tenues.
Le nouveau mandat de la Minusma donne à espérer que le chemin de la paix continuera jusqu’au cap final.
Un désaveu de quelconque grandeur pèserait lourdement sur les chances de nous maintenir vaille que vaille à Koulouba pour un autre mandat de cinq ans à partir de 2018.
Le pays de Soundiata est un pays d’humanisme de piété, un pays de foi. Nous comptons sur la saine solidarité internationale pour nous sortir des durs moments actuels, pour demeurer toujours debout.
Assurément, l’étendard RPM ne peut qu’ambitionner  de flotter encore longtemps. Et briller des mille splendeurs dans le firmament, de Kayes à Taoudeni.
Que le Tout Puissant sauve le Mali !

Mory Kaba DIAKITE le ‘’Soudanais’’, comité1-sous-section Guarantibougou Section commune V du District de Bamako

Téléphone : (223) 79 24 70 40- Centre Djoliba- Bamako

 

La rédaction 

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