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Mortalité maternelle et néonatale: L’engagement de la première Dame aux cotés de la SOMAGO

La première dame, KEITA Aminata MAIGA, a procédé au lancement, le lundi 28 mars, dans l’après-midi au CICB, des travaux du cinquième congrès de la Société malienne de gynécologie obstétricale (SOMAGO). C’était en présence du ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Marie Madeleine TOGO ; du président du congrès Amadou I DOLO et des sommités de la gynécologie obstétricale venus de plusieurs pays d’Afrique.

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Le thème principal retenu pour ce congrès de la SOMAGO est : « Mortalité maternelle et néonatale, rôle des associations professionnelles ». À côté de ce thème central, plusieurs sous thèmes qui s’inscrivent en droite ligne des missions assignées à la SOMAGO sont exposés par les spécialistes du domaine. L’on retient entre autres : des thèmes sur les cancers gynécologiques et mammaires, la planification familiale, l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH Sida, la fistule obstétricale, la santé de la reproduction, la lutte contre le paludisme…
La présidente de la Société malienne de gynécologie obstétricale, le Pr SY Assitan SOW, après avoir adressé de vifs remerciements à la marraine de l’événement et aux spécialistes venus d’autres pays africains, a souligné que ce congrès se veut un véritable espace d’échanges entre les spécialistes du domaine. Elle a tenu à témoigner que la réduction de la mortalité maternelle et néonatale a toujours été au cœur des préoccupations de la SOMAGO.
Le Pr Amadou I DOLO, président du Vème congrès, a remercié la présidente de la SOMAGO qui, selon lui, a su insuffler à l’Association une vitalité remarquable en initiant de nombreuses campagnes de dépistage des cancers du col de l’utérus et du sein au bénéfice des femmes maliennes. Toute chose qui fait dire au Pr DOLO que la promotion de la santé des populations n’est pas la seule affaire du ministère de la Santé.
Le président du congrès a adressé de chaleureux remerciements aux éminents praticiens et chercheurs reconnus au plan international qui ont honoré de leur présence à ce congrès pour partager leurs expériences avec les gynécologues et sages-femmes de notre pays. En plus des thèmes retenus, le Pr DOLO a noté que ces spécialistes entretiendront les participants sur les infections au cours de la grossesse et les avortements à risque. Des conférences qui, dit-il, seront sanctionnées par des recommandations à adresser aux décideurs pour une meilleure pratique médicale dans notre pays.
Madame la ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Marie Madeleine TOGO, a noté que la plupart des décès maternels étaient liés au fait que les femmes et les enfants n’ont pas souvent accès aux services de santé efficaces ni à un personnel de santé qualifié. Pour elle, à côté des efforts qui doivent être déployés pour augmenter les effectifs de gynécologues et de sages-femmes, l’amélioration de l’accès des femmes et des enfants à des services de santé de la reproduction de qualité doit être aussi au cœur des préoccupations. Pour la ministre de la Santé, l’atteinte des objectifs en matière de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale nécessite le renforcement de la formation qui doit être en adéquation avec les besoins réels des populations.
La première dame, KEITA Aminata MAIGA, marraine de l’événement, a déploré qu’en dépit des progrès scientifiques réalisés dans le domaine de la santé, la mortalité maternelle et néonatale constitue encore un problème de santé publique sur notre continent et précisément au Mali. Ces taux sont de 368 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes et 34 pour 1000 naissances, en ce qui concerne la mortalité néonatale, selon l’EDSM-V de 2012. Selon elle, les causes majeures de décès de l’enfant et du nouveau-né sont imputables aux complications intervenues au cours de la grossesse ou à l’insuffisance des soins nécessaires. C’est pourquoi pour venir à bout du fléau, la première dame estime que les plaidoyers doivent être intensifiés tout en renforçant les stratégies déjà mises en œuvre pour réduire le taux de mortalité maternelle et néonatale.
Elle a qualifié le thème retenu pour ce congrès comme une invite aux sociétés scientifiques et associations à se pencher sur le rôle qu’elles doivent jouer afin d’inverser la tendance. La marraine de l’événement a salué les spécialistes du domaine pour les efforts qu’ils mènent pour le bien-être des patientes avant de réaffirmer son engagement et sa disponibilité à œuvrer aux côtés de la SOMAGO afin de réduire considérablement le taux de mortalité néonatale dans notre pays. Pour terminer, elle a insisté à dire que le bien-être familial est essentiel pour les actions de développement durable.
Les jeunes de la SOMAGO ont saisi l’occasion pour offrir des attestations à 19 gynécologues qui ont marqué la vie de la société.
Il faut noter que ce congrès est avant tout un espace d’échanges d’expériences sur les préoccupations de la profession et en particulier en faveur de la mise en place de stratégies plus efficaces de réduction de la mortalité maternelle et néonatale. Les participants auront ainsi l’occasion d’assister à une confrontation des recherches menées afin de partager les meilleures pratiques novatrices destinées à sauver des vies et un enrichissement mutuel pour une meilleure avancée de la gynécologie-obstétrique.

PAR MODIBO KONE

 

Source: info-matin

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