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Mohammed VI, gravement malade, prépare son fils pour la succession

Au mois de décembre dernier, Mohammed VI a participé au sommet sur le climat célébré à Paris. Dans un dîner organisé par le président et la première dame de France, Mohammed VI est arrivé avec son fils au lieu de son épouse. Un détail qui n’a pas échappé aux commentaires de la presse de l’Hexagone.

“Le souverain a surpris le couple présidentiel français en débarquant accompagné de son fils, Moulay El Hassan”, écrivait le site public.fr dans un article sous le titre de “Le roi du Maroc surprend les Macron”.

Il semble que le roi du Maroc, conscient de son état de santé fragile, est pressé de préparer son fils pour la succession à la tête du trône alaouite. Son opération sur le coeur en France et sa sortie de la clinique béquille à la main prouvent que la maladie dont il est atteint se trouve dans un état avancé.

Dans ce sillage, deux députés français (Guy Teissier – Les Républicains et Jean Glavany – Parti socialiste), dans un rapport d’information sur la coopération européenne et les pays du Maghreb présenté à l’Assemblée Nationale française le 18 janvier 2017, ont dévoilé l’état de santé du souverain marocain. “Tout le monde sait qu’il est atteint d’une maladie à évolution lente qui est soignée à coups de cortisone” a déclaré Galvani à ce sujet.

En dépit des communiqués du palais sur la santé du roi, celle-ci est un tabou au Maroc. Il est formellement interdit à la presse de se donner à des commentaires sur la santé du monarque. Idriss Chahtane, directeur du journal Al Michaal, en sait quelque chose.

Chahtane, dans sa publication Al Michaal, a donné la parole à un médecin expliquant la nature et les symptômes du Rotavirus. Il a aussi interviewé le journaliste espagnol Pedro Canales qui avait obtenu des informations confidentielles de sources médicales à Paris assurant que Mohammed VI était atteint d’une maladie incurable.

Chahtane a été condamné à un an de prison ferme pour avoir publié « de mauvaise foi » de « fausses informations » susceptibles de troubler l’ordre public.

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