Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Mme Rosaline Arama de l’UNICEF: «Le droit à l’identité est le premier droit de l’enfant»

Le Centre International de Conférence de Bamako ( CICB ) a abrité le samedi 10 août dernier les activités de la 2 ème édition de la journée africaine de la décentralisation, du développement local et de l’état civil. La cérémonie d’ouverture était placée sous l’égide du ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation Boubacar Alpha Bâ. L’événement a également enregistré la présence du directeur national de l’Etat civil Dr Abdoulaye Alkadi Baby, de la représentante de l’UNICEF Mme Rosaline Arama, de la présidente du parlement des enfants Mme Badialo Sow, du maire de la Commune III du district de Bamako Djiré Mariame Diallo et de plusieurs personnalités.

La rencontre a mobilisé de nombreux maires venus de l’intérieur du pays pour être des témoins oculaires de l’événement. Il y avait également de nombreux enfants qui avaient effectué le déplacement vu l’importance de la rencontre.  Le thème de la deuxième édition était : « Des actes de naissance pour tous, une nécessité pour la protection des droits humains et de la promotion de l’inclusion». En effet, le ministre Boubacar Alpha Bâ a déclaré que l’importance du document d’identification dans tous les pays du monde n’est plus à démontrer. Pour lui, une fois que l’inscription identitaire est faite par les parents de l’enfant, elle demeurera tout le long de la vie. Ainsi, il en a profité de la rencontre pour exhorter tous les parents dont les enfants non pas encore été enrôlés à mettre tout en œuvre pour que les noms de ses enfants soient transcrits sur la liste de l’identité nationale dans de meilleurs délais, car les autorités ont instruit pour que l’accès dudit document soit facile pour tous et partout sur le territoire national.

Auparavant,  la représentante de l’UNICEF Mme Rosaline Arama avait affirmé que «Le droit à l’identité, c’est le 1er droit de l’enfant. Tous les enfants sans actes de naissance se retrouvent dans une situation d’exclusion. Ils deviennent invisibles et courent le risque d’apatridie».  Si on se rapporte de plus aux propos de Mme Rosaline Arama, près de 25% des nouveaux nés en République du Mali ne sont toujours pas déclarés à l’état civil à leur naissance et plus de 55% des enfants déclarés dans les délais légaux ne disposent pas d’acte de naissance.

S’agissant de la présidente du parlement des enfants Mme Badialo Sow, elle a mis à profit la rencontre pour sensibiliser le public sur les questions de l’identité qui demeurent un droit absolu pour tous et singulièrement pour les enfants dont les parents n’émettent plus.

La cérémonie d’ouverture s’est achevée avec un sketch de sensibilisation sur l’importance des pièces d’état civil par la troupe  « Toboji » du comédien Karim Bogoba Coulibaly, mais aussi avec une remise symbolique de 6 ordinateurs aux maires des différentes communes de district de Bamako et de 8 motos aux maires de certaines régions à l’intérieur du pays.

Adama Coulibaly pour Icimali.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance