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Mise en œuvre de l’accord de paix : L’INDISPENSABLE IMPLICATION DE LA JEUNESSE

« Quel rôle et quelle place pour les jeunes dans le processus de réconciliation et la mise en œuvre de l’accord de paix ? » est le thème d’un atelier qui a débuté hier à l’École de maintien de la paix (EMP) Alioune Blondin Bèye.

Mohamed Salia president conseil national jeunesse cnjOrganisée par le Centre pour le dialogue humanitaire en partenariat avec le Conseil national de la jeunesse (CNJ) avec l’appui financier de l’ambassade du Danemark, la session qui prend fin aujourd’hui regroupe une cinquantaine de participants venant de Kayes, Sikasso, Koulikoro, Ségou, Mopti, Gao, Tombouctou, Kidal et du district de Bamako.
La cérémonie d’ouverture présidée par le chef de cabinet du ministère de la Réconciliation nationale, Zeina Moulaye, s’est déroulée en présence du vice-président de l’Assemblée nationale, Amadou Thiam, de Mohamed El Moctar Mahamar, conseiller technique au ministère de la Jeunesse, et de la représentante de la Plate-forme des femmes leaders, Bintou Founé Samaké.
Avec les experts, l’ancien ministre Ousmane Sy, président du Centre d’études et de réflexion au Mali (CERM), et l’inspecteur général, Mahamadou Niakaté, les participants vont débattre de thèmes relatifs à « l’architecture de la mise en œuvre de l’accord de paix » et à la manière de « communiquer efficacement entre les organisations de la jeunesse et les autorités ».
La forte implication de la jeunesse dans la bonne mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation dans notre pays figure également en bonne place parmi les sujets à débattre.
Les initiateurs de l’atelier entendent marquer ainsi la fin d’un processus de dialogue entre les jeunes sur l’Accord de paix et en démarrer un nouveau sur sa mise en œuvre. Un autre objectif de la rencontre est d’amener les bénéficiaires à réfléchir à des actions concrètes permettant une implication et une prise en compte effective de leurs préoccupations dans les organes de décision liées à la mise en œuvre de l’accord de paix.
Les organisateurs estiment qu’à l’issue de l’atelier, les jeunes auront une meilleure connaissance du processus de mise en œuvre de l’accord et des instances qui en auront la charge et seront capables de répertorier des actions concrètes à mener pour prendre part ou être associés aux instances de décision dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord.
En ouvrant la cérémonie, le chef de cabinet du ministère de la Réconciliation nationale, Zeina Moulaye, a salué l’initiative. « Le ministre de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, présentement en mission à l’étranger, m’a chargée de vous assurer que votre atelier est d’une grande importance à ses yeux, pour des raisons évidentes. Tout d’abord, il concerne la jeunesse et regroupe tous les jeunes des régions du Mali qui viennent pour parler du processus de réconciliation nationale qui est notre mission et de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation », a expliqué le chef de cabinet.
La mise en œuvre de l’accord nécessite l’engagement et la coopération de tous les acteurs, des hommes et des femmes, des jeunes et des moins jeunes, mais aussi du secteur public comme du secteur privé, estime Zeina Moulaye. Elle a, par conséquent, invité chacun à jouer son rôle pour une véritable réconciliation nationale et le retour d’une paix définitive au Mali.
« Le dialogue est la pierre angulaire de tous les processus de pacification et de paix », a souligné le chef de mission adjoint du Centre pour le dialogue humanitaire, Giuliana Vascotto. Crée en 1999 et basé dans 30 pays, le Centre pour le dialogue humanitaire aide à prévenir et résoudre les conflits armés et alléger les souffrances des personnes touchées par la violence. C’est une discrète Ong indépendante, basée à Genève, qui travaille avec les parties en conflit afin de les aider dans leur quête de la paix. Elle a déjà organisé en début d’année, une série de rencontres à l’intention des jeunes à Bamako, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Mopti, Kayes, Nampala, Diabali, Gao, Bourem, Ansongo, Ménaka, Tombouctou et Kidal.
Amadou Thiam, Mohamed El Moctar Mahamar et Bintou Founé Samaké ont, tour à tour, pris la parole pour saluer l’esprit de l’initiative et invité la jeunesse à plus d’engagement dans la mise en œuvre et l’opérationnalisation de l’Accord pour la paix et la réconciliation en cours d’exécution dans notre pays.
S. TANGARA

source : Essor

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