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Minusma : LA FORCE VERRA BIENTÔT SES CAPACITES OPERATIONNELLES RENFORCEES

Des hélicoptères à grande vitesse et une quarantaine d’observateurs militaires sont attendus

helicopteres attaque unite Salvador minusma nord maliLe représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu dans notre pays et patron de la Minusma, Arnauld Akodjenou, a annoncé hier qu’un important lot d’équipements militaires est attendu pour renforcer la capacité de mobilité de la Minusma. Annonce faite lors d’une conférence de presse que les responsables de la mission onusienne organisaient à la Maison de la presse.

Cet équipement militaire est notamment composé d’hélicoptères à grande vitesse. Les appareils viennent combler un vide dans la capacité opérationnelle de la force onusienne à accomplir sa mission de protection des populations civiles.
Très vaste territoire, souvent au climat très inhospitalier, le septentrion malien est difficile à contrôler. Et la Minusma dit ne pas pouvoir « être partout ». Sans détour, Arnauld Akodjenou a répondu aux nombreuses interrogations des médias dont certains accusent la Minusma d’être partiale sur le terrain. A ce sujet, il estime que « justice n’est pas rendue » à cette force qui en deux ans à fait du mieux qu’elle pouvait.
Pour mieux comprendre le cadre d’interventions  de la Minusma, il invite à lire soigneusement la résolution 2227 du 29 juin dernier qui prolonge et redéfini la mission de cette force. Ce mandat, explique-t-il, est essentiellement réorienté sur la mise en oeuvre de l’accord de paix et la supervision  du cessez-le-feu. Selon conférencier, le mandat de la mission se trouve renforcé.
L’autre annonce faite lors de la rencontre avec la Minusma est l’arrivée très prochaine d’une quarantaine d’observateurs militaires envoyés par les Nations Unies. Leur mission sera de surveiller le respect du cessez-le-feu signé à Alger par les belligérants de la crise. Bien qu’il juge que ce nombre insuffisant, Arnauld Akodjenou assure que c’est un bon départ.
Toujours selon son numéro 2, la mission onusienne régulièrement accusée de passivité n’a pas vocation à traquer les groupes rebelles et les terroristes. Cette mission, précise-t-il, est dévolue à la force française Barkhane.
Avec ses 9149 militaires déployés à Kidal, Tessalit, Aguelhoc, Gao, Menaka, Ansongo, Tombouctou, Diabaly, Douentza, Goundam, Gossi et Ber, la Minusma poursuivra ses missions dans la limite de ses moyens. La tâche à réussir dans les jours et mois à venir n’est pas des plus aisées, du propre aveu du patron de la Minusma. Pour lui, le combat du présent et du futur consiste à mettre tout le monde d’accord sur les modalités pratiques de la refondation  de notre pays. Il s’agit de réussir la création d’un climat de confiance, de mener à bon port le cantonnement et la réinsertion des anciens combattants et surtout de s’accorder sur les mécanismes d’intégration  des ex-combattants. A ces défis s’ajoutent la mise en oeuvre des grandes réformes et les questions du développement harmonieux du pays.

A. M. CISSE

source : L’Essor

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