Depuis deux semaines, les marches et sit-in contre le maire de la commune V, Amadou Ouattara, se suivent et se ressemblent.
Loin de faiblir, ces mouvements s’amplifient malgré les précisions qu’il a dû fournir à la faveur d’une conférence de presse le 21 février sur les deux chefs d’accusations brandies contre lui: l’affaire d’aménagement du terrain de Baco-Djicoroni et les rumeurs de vente du terrain du Quartier Mali. Encore, hier mercredi 27 février 2018, un sit-in a été organisé à la mairie par des jeunes gens, en majorité des étudiants. Venus en motos de la colline de Badalabougou, ils auraient remis une lettre au maire lui demandant de démissionner.
Si les preuves apportées par le maire n’ont jusque-là, pas été démenties par les contestataires, il y a lieu de se demander qui tire les ficelles. Si ces manifestations étaient purement politiques ainsi que l’affirmait le maire lors de son point de presse le jeudi 21 février, a-t-il une idée claire des commanditaires ?
Des voix s’élèvent pour dénoncer les politiciens qui utilisent les jeunes dans leur lutte au détriment des intérêts de la commune. Les populations ne veulent plus se laisser faire et envisagent des contremarches.
Drissa Togola
Le Challenger