Trois leaders du mouvement populaire du 22 mars (MP22) ont été arrêtés ce matin lors de la marche organisée par le collectif pour la défense de la République. Cette marche a enregistré la participation de quelques centaines de personnes essentiellement de jeunes.
L’objectif de la marche, indique le secrétaire général du Collectif pour la Défense de la République est de dénoncer «le soutien illégal de la France au MNLA, la complaisance et le laxisme de la Minusma à l’égard du MNLA ». Mais aussi et surtout, montrer au peuple malien la vraie nature du MNLA qui n’est qu’un «réseau de trafic de drogue », contrairement à ce que la France tente de faire croire au reste du monde. La marche est partie de la place de la liberté pour prendre fin devant le monument de l’indépendance par la lecture d’une déclaration. Dans la déclaration lue par Mohamed Bathily dit Ras Ba, les marcheurs réclament la libération sans condition de Kidal.
Il se trouve que cette marche a été infiltrée par des pro- Amadou Haya Sanogo, chef de l’ex-junte arrêté, il y a plus d’un mois par la junte malienne. Au cours de la marche, ceux-ci tentaient de transformer la marche de libération de Kidal en marche de soutien à leur idole qui n’est autre Amadou Haya Sanogo. La preuve est qu’ils ont été tous surpris en train de distribuer des tracts aux marcheurs. Il s’agit des personnes malveillantes qui sont du Mouvement populaire du 22 mars (MP22). Ces éléments « malveillants » du MP22 ont été rapidement identifiés et arrêtés par les forces de sécurité qui encadraient la marche. Les personnes arrêtées sont au nombre de trois. Il s’agit de Mohamed Tabouré, Rokia Sanogo et un autre élément dont nous n’avons pas pu avoir le nom. Mais selon les informations de la police, ils sont tous des leaders du MP22.
Mohamed Tabouret et Rokia Sanogo ont été arrêtés lorsqu’ils tentaient de fuir. Tous les trois éléments du MP22 ont été conduits au commissariat du 1er arrondissement pour être interrogés.
Rappelons que depuis l’arrestation du Gal. Amadou Haya Sanogo, ses fans cherchent toutes les occasions pour exprimer leur mécontentement. Mais cette occasion n’a pas été la bonne car, elle a tourné au vinaigre pour les pro-Sanogo qui doivent s’expliquer au commissariat du 1er arrondissement.
