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Marche et désobéissance civile: l’opposition panique

De quoi a-t-elle peur une opposition qui envisage d’exiger la mise en accusation d’un président de la république démocratiquement élu ? En tout cas, à la seule vue de forces l’ordre déployées par l’État pour la sécurité des personnes et de leurs biens, l’opposition, qui avait projeté une marche pacifique hier mercredi, reportée au samedi prochain, semble gagner par peur et la panique. Elle crie déjà au scandale ! Lisez plutôt sa déclaration.

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DÉCLARATION: L’OPPOSITION S’INQUIÈTE DES MENACES SUR LES LIBERTÉS :

Les partis politiques de l’opposition ont pris acte du report au samedi 19 août de la Marche citoyenne de la Plateforme AN TÈ, A BANNA-Touche pas ma constitution initialement prévue pour ce 16 août.
Ce report est intervenu à la suite de plusieurs rencontres avec des organisations de la société civile notamment les chefs religieux et coutumiers de Bamako.

Les partis politiques de l’opposition ont enregistré la lettre du Gouverneur du District de Bamako annonçant à la Plateforme de manière surprenante, en violation de la constitution, qu’elle interdisait la marche du 16 août.
Ils ont noté l’important déploiement des forces de l’ordre au point de départ de la marche (la Place de l’Indépendance) dont l’objectif évident était d’empêcher la manifestation.
La présence d’éléments de la FORSAT (force anti-terroriste) avec blindés, carabiniers armés jusqu’aux dents sur des toits et dotés de lunettes à longue portée a aussi été remarquée sur certaines artères de Bamako.
En clair, les autorités se préparaient à réprimer la manifestation pacifique de la Plateforme.
L’opposition met en garde le président de la République et le Gouvernement contre les menaces qu’ils font peser sur la liberté de manifestation au Mali.
L’opposition dénonce un déploiement policier sans rapport avec la réalité d’une manifestation pacifique reportée.
Elle prend à témoin le peuple malien et l’opinion internationale sur les menaces que le président IBK fait peser sur la démocratie malienne.
Les partis politiques de l’opposition ont organisé deux marches en 2016 sans aucun incident. Ils ont participé aux manifestations du 17 juin, du 1er et du 15 juillet et à celle du 3 août qui ont mobilisé des centaines de milliers de personnes. Sans aucune violence. Pas un feu rouge n’a été brisé.

Les partis politiques de l’opposition tiennent le Gouvernement pour seul responsable de toute dégradation de la situation sécuritaire résultant de la panique qui s’empare des cercles dirigeants.

Bamako, le 16 août 2017
Les partis signataire

 

Source: info-matin

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