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Manifs à Bamako: le dispositif de la discrimination

En réponse aux manifestations M5-RFP prévues ce lundi 3 juin, un important dispositif sécuritaire a été mobilisé pour quadriller la ville de Bamako. Sur la toile, l’initiative est diversement appréciée. Si la mobilisation d’un tel dispositif est jugée salutaire pour les uns, la majorité des internautes dénoncent l’abandon des populations du centre et du nord aux terroristes qui les empêchent d’effectuer même leurs activités de survie.

 

Marie DIARRA : Les producteurs agricoles dans les zones en conflit pour cultiver en toute sécurité, Boubou leur avait promis des dispositifs similaires. Mais hélas, il n’a jamais respecté sa parole !

Daouda Djelideen Sanou : Vous avez vu les conséquences de la trêve ? Et quand un ancien patron de l’armée devient sécuricrate.

Cheick Salah Bamadio : Vous vous attendiez à quoi ?

Siaka Kone : Armez-vous et préparez-vous pour le combat.

Abdoulwahabou Sadou : c’est très bien ça. Maintenant, on va voir qui gouverne.

Alphady Diallo : nous nous attendions qu’ils mettent ce même dispositif à Mopti.
Moussa Konate : Selon les Bambara : « Bo ka fignè yôrô min, a be kari yén !» Il faut dire à Ladji Bourama que le Mali ne se limite pas à Bamako seulement. Donc, si l’État doit s’assumer, il doit commencer par Kidal, en passant par le royaume de Kouffa. Ce n’est pas face aux gens sans armes qui se sont levés pour leurs droits qu’il doit montrer sa force. Votre première mission était la récupération de Kidal et depuis 7 ans ce régime incapable ne fait que précipiter le pays dans l’abîme profond.

Chérif Haidara : Waouh ! Donc, ce gouvernement en carton peut mettre en place des dispositifs sécuritaires ? Alors, pourquoi tant de morts et de blessés au Nord et au Centre du Mali ? Ils ont les moyens nécessaires pour contrer des manifestants, mais pas des hors-la-loi qui détruisent des villages entiers au Mali ?

Chérif Haidara: des chefs de gang du M5 RFP qui n’ont même pas de représentant à l’Assemblée nationale veulent faire un coup d’État. Ça ne passera pas ici. On vous attend dans la rue comme c’est la violence que vous voulez.

Mamadou Diaby Diaby : Celui qui est prêt pour la mort n’a pas peur de bombe.

Assetou Traore : Ne cédez à aucune menace, notre pays ne peut pas être pris en otage par quelques personnes. Trop c’est trop !

Toure Cheick Toé : Toi tu ignores le niveau de la colère des Maliens quand ils sont debout. Même Satan a peur d’eux.

Aboubakar Sylla : Très bien. 80 % de la population vit dans l’informel. Ceux qui poussent à sortir ont des réserves de plusieurs années qu’ils ont volées sur le dos de l’État.

Aboubakar Sylla : merci mon frère, tous les dirigent du M5 RFP ont volé dans des gouvernements différents depuis Alpha, Dionkouda et IBK. Aujourd’hui, comme ils ne sont pas à la barre pour avoir volé, ils crient au voleur. On a leurs dossiers, qu’ils se tiennent prêts le moment viendra pour une bonne enquête.

Baba Toure : Entre l’injustice et l’anarchie, il faut choisir l’injustice. Le président ne doit plus se focaliser sur le M5 RFP, car le peuple qui vit au jour le jour souffre. Au lieu de bloquer des routes, s’attaquer aux biens publics et privés, incendier les pneus ; le M5 RFP peut juste décréter une opération ‘’Pays Mort’’. Avec cet appel, le Mouvement va mesurer l’adhésion du peuple malien à son combat.

Kaba Sol : Activation automatique de l’article 325 du 26 mars 1991 contre les forces répressives et leurs commanditaires. Le pouvoir appartient au peuple.
Le commando invisible

MoMo Vilaiinboy Maiiga : Inch Allahou, on verra si le Mali appartenait à IBK et à ses vautours. Vive M5 !

Baba Toure : Ladji Wague, bien sûr, on ne peut rien contre la volonté du peuple. C’est pourquoi le peuple au lieu d’envoyer des innocents dans la rue doit seulement par la voix des responsables lancer une opération ‘’Pays Mort’’. On n’a pas besoin d’obliger le peuple, il sait déjà ce qui est mieux pour lui.

Balla Sidibe : vous oubliez que ce ne sont pas les politiciens, mais c’est la jeunesse qui veut le pouvoir. Donc, mieux vaut lutter que de critiquer. Donc, vive la jeunesse.

Cisse Douma : Si c’est pour sauver ce qui reste du Mali, le pouvoir même s’il est loin d’être parfait doit prendre des dispositions face à des gens qui envoient des enfants d’autrui dans la rue et ne veulent pas assumer.

Ibrahima Fayama : Vous aviez donné du temps à IBK pour s’organiser et riposter avec la médiation de la CEDEAO qui a toujours accouché d’une souris.

Sahara Akalin : Qu’ils prennent dispositions au centre et au nord au lieu de décapiter des paisibles populations. À Bamako, pas besoin de maintenir tout ce dispositif.

Ousmane Sogodogo : Ce dispositif aura vraiment sa place à Diabali.

Dramane Dembélé : Bravo ! Mais ça serait plus nécessaire au nord et au centre.

Source : INFO-MATIN

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