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Mali – présidentielle : forte mobilisation au meeting d’IBK

Premier meeting de campagne du président Ibrahim Boubakar Keita, mais aussi, première victoire pour certains.

Selon les chiffres officiels, plus de 60.000 personnes ont assisté dimanche à Bamako au premier grand rassemblement du chef de l’Etat malien.

“Je me présente pour ma succession, pas par amour du pouvoir mais par amour pour ce pays, pour sa sécurité et sa stabilité”, a déclaré le candidat du Parti au pouvoir.

“Avec la fragilité du pays il n’y a aucune raison qu’on change. On ne doit pas changer de président, on doit continuer avec le président qui est en train de restructurer l’armée, qui est en train de faire des infrastructures, qui en train de tout faire pour que le Mali ait sa dignité.” A soutenu Haidara Aïssata Cissé, Député malien.

“Je crois que le peuple malien n’a pas regretté de l’avoir choisi en 2013. Parce que si ce n’était pas lui, aujourd’hui le Mali ne serait pas ce qu’il est. On ne saurait pas nous retrouver comme on l’a fait aujourd’hui.” A ajouté Bajam, Chef traditionnel de la Région de Ménaka.

24 candidats en lice

Vingt-quatre candidats sont en lice pour la course à cette présidentielle dont la campagne a été lancée samedi.

La communauté internationale, présente notamment avec la Mission de l’ONU au Mali et la force française barkhane, en attend une relance de l’application de l’accord de paix signé en mai-juin 2015.

Son principal rival, l’ancien ministre Soumaïla Cissé, a de son côté tenu un meeting sur la Place de l’indépendance de Bamako (centre-ville), où étaient rassemblées des dizaines de milliers de personnes selon la presse. Son entourage parle de 30.000 à 50.000 personnes présentes.

“Je m’engage à tout mettre en œuvre pour ramener la paix et l’unité, à redonner à l‘État toute son autorité”, a promis le principal opposant.

Le nord du Mali est tombé sous la coupe des groupes djihadistes liés à Al-Qaida en mars-avril 2012, en grande partie chassés ou dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013.

Depuis la signature de l’accord de 2015, les violences ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre et le sud du pays, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des tensions ou des conflits intercommunautaires.

 

AFP

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