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Mali : Présidentielle 2018, Dioncounda Traoré sur les traces d’ATT ?

Dioncounda Traoré entend se mettre dans le starting-block pour la présidentielle malienne de fin juillet. Après avoir remporté les primaires dans son parti, l’ancien président de la transition pourrait suivre les traces d’ATT.

Le rêve présidentiel de Dioncounda Traoré

L’ambition présidentielle de Dioncounda Traoré est désormais un secret de polichinelle. Après avoir géré une transition quelque peu tumultueuse, l’ancien chef d’État malien est en passe de porter à nouveau ses habits de Président, mais cette fois-ci, grâce à l’onction du peuple malien. Lors des primaires organisées au sein de l’Alliance pour la Démocratie au Mali (ADEMA), M. Traoré a quasiment été plébiscité par ses camarades de parti, lui donnant ainsi leur quitus pour les représenter à ces joutes électorales. Sur les 52 sections que compose son parti, il en a remporté 48.

Aussi, après cette brillante élection, il compte sortir de la majorité présidentielle pour tracer sa propre voie vers le palais de Koulouba. Et, pour joindre l’acte à la parole, Dioncounda Traoré sera officiellement investi candidat à l’élection présidentielle du 29 juillet prochain dans le courant de ce mois d’avril. Son alliance avec le président Ibrahim Boubacar Kéita dit IBK pourrait donc être rompue de fait.

Président de la transition, et maintenant candidat dans la course à la Magistrature suprême, cela s’apparente à un remake au Mali. En effet, le général Amadou Toumani Touré dit ATT avait pris le pouvoir en mars 1991 après avoir participé au coup d’État contre l’ex-dictateur Moussa Traoré. Il organise alors l’élection présidentielle de 1992 à laquelle il n’est pas candidat. Après cette transition démocratique, il remet le pouvoir à Alpha Omar Konaré, ce qui lui a valu le surnom de « soldat de la démocratie ».

Candidat à la succession du président Konaré au terme de son deuxième mandat, ATT remporte la présidentielle le 12 mai 2002 avec 64,35 % des voix au second tour devant Soumaïla Cissé. Il a cependant été renversé par Amadou Haya Sanogo, en mars 2012, à seulement quelque mois de la fin de son mandat.

Mais sur pression de la communauté internationale, le général putschiste a dû lâcher prise et laisser le pouvoir au président de l’Assemblée nationale, un certain Dioncounda Traoré. Président intérimaire du 12 avril 2012 au 4 septembre 2013, ce dernier a également organisé des élections qui ont vu l’élection d’IBK.

Cependant, à peine cinq ans que son successeur dirige le Mali, que Dioncouda Traoré veut revenir aux affaires pour poursuivre l’oeuvre qu’il a commencée pendant l’intérim. Même si certains de ses proches affirment que « sa carrière politique est derrière lui. Il essaie de l’expliquer aux gens, mais visiblement tout le monde ne comprend pas », il n’en demeure pas mois qu’il est réclamé par une bonne frange du peuple malien.

Seulement, osera-t-il franchir le rubicond et se porter candidat contre IBK envers qui il semble avoir une « dette morale et politique » ?

Source: afrique-sur7

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