Cette nouvelle marche de l’opposition, apparaît comme un nouveau front contre le président malien Ibrahim Boubacar Kéïta. Le chef de l’Etat malien, était déjà en difficulté vis-à-vis des terroristes qui ont érigé leur sanctuaire dans le nord du pays et sont à la base d’attaques visant des objectifs militaires et civils. Il faut y ajouter la pression du président français, Emmanuel Macron, lors de sa visite aux troupes françaises à Gao, dans le nord. L’actuel locataire du palais de l’Elysée a fermement martelé qu’il voulait voir l’accord d’Alger s’appliquer pour le retour de la paix au Nord du Mali. Or, au nombre des articles pris en compte dans le nouveau projet de réforme constitutionnelle, il y en a qui militent pour le retour à la paix dans le pays.
En définitive, le président IBK du Mali, se retrouve pris entre les feux des jihadistes, à la base de perpétuelles attaques contre populations et bases militaires, le tandem opposition-société qui dit non au référendum et de l’Elysée qui exige la mise en application de l’accord d’Alger dans les meilleurs délais.
Christophe SESSOU / beninmondeinfos. com