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Mali : L’artiste Salif Keita donne sa bénédiction et prend un dernier coup avec ‘Un Autre Blanc’

Salif Keita, l’un des meilleurs chanteurs africains du siècle dernier, a eu une carrière de plus de 40 ans qui l’a fait voyager à travers le monde et a produit environ 25 albums. Keita prend maintenant sa retraite de l’enregistrement et, en octobre 2018, il a publié son dernier album,  http://malijet.co/musique/musique-mali-salif-keita-lautre-blanc Un Autre Blanc.

En 1987, Keita a présenté une voix emblématique au monde avec son album Soro. Keita a chanté à son père, maître chasseur dans son village natal au Mali, “Oh, Sina, ton fils est perdu loin de chez lui.” Vivant alors à Paris, Keita s’est peut-être senti perdu, mais il se retrouvait aussi. Natif albinos d’une famille royale, son choix précoce de devenir chanteur était à la fois tabou et acte de courage pour un jeune homme qui se considérait comme un paria. Après des années passées à chanter dans des groupes urbains africains, Keita a fait sa propre déclaration et lancé un mouvement de musique africaine moderne.

Toutes ces années plus tard, Keita retourne au studio avec confiance, passion, fierté, gratitude et toujours cette voix incroyable. La chanson “Were Were” fait l’éloge des grands leaders africains, de Lumumba à Mandela, et est le plus grand sujet des discours de Keita dans l’album. http://bamada.net/rehabilitation-du-tata-de-sikasso-salif-keita-nest-pas-seulement-un-musicien-de-renommee-mondiale-mais-surtout-un-patriote-de-premier-rang-dixit-nina-wallet Le titre de l’album “Another White” est plus personnel. Cela fait référence à l’albinisme de Keita, une caractéristique déterminante de sa vie qu’il a chanté et dont il a souvent parlé.

Le titre de l’album, Another White, quant à lui, est plus personnel et fait référence à l’albinisme de Keita, une caractéristique déterminante de sa vie qu’il a souvent chantée et évoquée.

Beaucoup de chansons parlent aussi des vertus et des difficultés auxquelles les femmes sont confrontées en Afrique. Dans la chanson “Itarafo”, Keita et la star d’Afropop, Angélique Kidjo,  http://maliactu.info/politique/ibk-et-lartiste-salif-keita-se-sont-embrasses-sous-loeil-approbateur-de-la-premiere-dame chantent l’histoire d’une femme qui résiste à la pression d’abandonner son enfant alors qu’elle se joint à une nouvelle famille.

Pour son enregistrement d’adieu, Keita a invité une riche distribution de chanteurs africains à contribuer. Sur la chanson “Gnamale”, il tisse dans la polyphonie vocale de Ladysmith Black Mambazo, mélangeant Bambara et Zulu pour louer les chasseurs Mande comme son défunt père.

Keita termine cet album avec un numéro serein de reggae remerciant Dieu de ses bénédictions et mettant en garde ceux qui abusent de son nom. Cela constitue un coup pour les fondamentalistes islamiques qui déstabilisent actuellement le Mali et résume parfaitement la complexité qui a rendu le travail de Keita si satisfaisant au fil des ans. Jamais content de simples formules, toujours novateur, toujours authentique et sincère, Keita est une bénédiction. S’il s’agit vraiment de son dernier enregistrement, sa force créatrice nous manquera beaucoup.

origine – traduction anglais – français

Source: Malijet.co

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