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Mali : la transition doit aboutir au retour à l’ordre constitutionnel (Conseil de sécurité)

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a souligné, jeudi, que la transition au Mali doit s’effectuer conformément à la Charte de la transition pour aboutir au retour à l’ordre constitutionnel et à la tenue d’élections dans un délai de 18 mois.

 

Le 18 août 2020, le président malien Ibrahim Boubakar Keïta et son gouvernement ont été déposés par des militaires maliens dans un coup d’Etat condamné par le Conseil de sécurité et le secrétaire général des Nations Unies.

Bah N’Daw, un ancien colonel à la retraite et ancien ministre de la défense, a été choisi pour présider la transition. Le colonel Assimi Goïta, l’un des dirigeants de la la junte a été nommé vice-président de la transition. Deux jours après la prestation de serment de M. N’Daw le 25 septembre, Moctar Ouane, ancien ministre des affaires étrangères et ambassadeur aux Nations Unies a été désigné pour prendre la tête d’un gouvernement de transition.

Dans une déclaration publié par son président, le Conseil de sécurité s’est félicite de la mise en place des dispositions relatives à la transition au Mali, notamment la nomination d’un président, d’un vice-président, d’un Premier ministre et d’un gouvernement de transition, et la publication d’une charte de la transition. Le Conseil s’est également félicité de la libération de toutes les personnalités officielles détenues, comme la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) l’a demandé. Il a appelé à la nomination rapide d’un conseil national de transition.

Le Conseil de sécurité a salué l’engagement et les efforts de médiation continus de la CEDEAO ces derniers mois au Mali. Un engagement et des efforts qui « témoignent de son rôle prépondérant dans le règlement pacifique des crises politiques que connaît la région », a-t-il dit. L’organe onusien en charge des questions de paix et de sécurité internationales a pris note de la déclaration de la CEDEAO, en date du 5 octobre 2020, concernant les dispositions relatives à la transition et la levée de ses sanctions. Il a réaffirmé son appui aux efforts de médiation déployés par l’organisation ouest-africaine au Mali et l’a encouragé à continuer d’accompagner Bamako dans l’application de la feuille de route pour la transition durant les prochains mois.

Le Conseil a également pris note de la levée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) de la suspension imposée au Mali concernant sa participation aux activités de l’organisation panafricaine dont le siège est à Addis Abeba.

Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité a clarifié deux points importants: « la transition doit s’effectuer conformément à la Charte de la transition pour aboutir au retour à l’ordre constitutionnel et à la tenue d’élections dans un délai de dix-huit mois », précise-t-il, soulignant également que « les élections doivent être ouvertes à tous, transparentes, libres, régulières et crédibles, et se dérouler dans un climat pacifique ».

Les 15 membres du Conseil ont exhorté toutes les parties prenantes maliennes à s’attacher en priorité à renforcer la confiance, à pratiquer le dialogue et à trouver des compromis « de manière que la transition soit dirigée par les civils, repose sur le consensus et n’exclue personne ». Ils ont appelé à la dissolution du Comité national pour le salut du peuple (nom de la junte militaire malienne), comme le demande la CEDEAO, et engagé les acteurs régionaux et internationaux, en particulier la CEDEAO et l’UA, à renforcer leur soutien pour que les parties prenantes maliennes puissent poser les fondements d’un pays plus stable et plus paisible.

Source : NEW YORK (Nations Unies), 15 octobre (Xinhua)

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