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Mali : la Banque mondiale débloque 60 millions de dollars pour accroître la production animale et la diversité des filières

WASHINGTON, 28 février 2018 – La Banque mondiale a approuvé un crédit de 30 millions de dollars et un don d’un montant équivalent de l’Association internationale de développement (IDA)* en faveur du Projet de soutien au développement du secteur de l’élevage au Mali (PADEL-Mali).

Ce projet bénéficiera à 340 000 acteurs de la filière de l’élevage, de l’aviculture et de la pisciculture (petits producteurs, éleveurs et entrepreneurs), dont un tiers au moins de femmes et un tiers ayant moins de 40 ans.

Le projet PADEL-Mali sera déployé sur tout le territoire malien, dans l’objectif de « renforcer la productivité et la commercialisation de produits animaux non pastoraux dans des filières sélectionnées — viande et lait, volaille et œufs, aquaculture, apiculture — et d’améliorer la capacité du Mali à faire face aux risques de crise ou de situation d’urgence », déclare Marianne Grosclaude, chef de service au département Afrique de l’Ouest du pôle Agriculture.

Le secteur de l’élevage est l’un des piliers de l’économie du Mali, derrière l’or et le coton. Il joue un rôle déterminant dans la création de richesse, la lutte contre la pauvreté et la promotion de la prospérité en milieu rural.

« Le projet PADEL-Mali contribuera à développer des systèmes et des filières d’élevage sédentaire. Il vient compléter un projet régional déjà en cours au Sahel et axé sur le pastoralisme, ce qui témoigne de la volonté du Groupe de la Banque mondiale d’appuyer l’ensemble du secteur de l’élevage au Mali », souligne Soukeyna Kane, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali.

Le projet devrait améliorer le niveau de vie de ses bénéficiaires, et notamment des petits producteurs. En plus de renforcer la qualité des services fournis au secteur de l’élevage (services vétérinaires, insémination artificielle, vulgarisation, décisions politiques…), il soutiendra l’investissement privé afin de créer des emplois dans les fermes et dans l’industrie et de réduire le déficit commercial du pays en développant l’exportation de produits d’élevage tout en limitant les importations d’œufs et de lait. Enfin, en stimulant l’activité économique dans le secteur formel, le projet augmentera les rentrées fiscales du gouvernement.

« L’élevage, mais également la pêche et l’aquaculture, sont des piliers de l’économie malienne et constituent une activité productive centrale pour plus de 85 % de la population du pays. Grâce à ses deux guichets de financement innovants, le projet PADEL-Mali offrira au secteur privé et aux institutions financières des possibilités d’investissement inédites dans le développement de la production et la modernisation des filières de l’élevage », se félicite Christian Berger, chef d’équipe du projet à la Banque mondiale.

En créant des débouchés économiques pour les femmes et les jeunes et en contribuant à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire, le projet participera également à la réalisation des principaux objectifs du cadre de partenariat de la Banque mondiale avec le Mali.

Habibatou Gologo,

 * L’Association internationale de développement (IDA) est l’institution de la Banque mondiale qui aide les pays les plus pauvres de la planète. Fondée en 1960, elle accorde des dons et des prêts sans intérêts en faveur de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire la pauvreté et à améliorer la vie des plus démunis. L’IDA figure parmi les principaux bailleurs de fonds des 75 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA permettent d’apporter des changements positifs dans la vie de 1,5 milliard de personnes résidant dans les pays éligibles à son aide. Depuis sa création, l’IDA a soutenu des activités dans 113 pays. Le volume annuel des engagements est en constante augmentation et s’est élevé en moyenne à 18 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 54 % environ de ce montant étant destinés à l’Afrique.

La rédaction

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