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Mali et au Burkina Faso : La main diabolique de JNIM derrière les attaques terroristes

Les attaques terroristes au Mali et au Burkina Faso portent la marque du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans. C’est l’organisation terroriste elle-même qui en a fait la revendication dans un communiqué.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (en arabe : Jamaat Nosrat Al-Islam Wal-Mouslimin) a revendiqué une série d’attaques perpétrées par ses éléments au Mali et Burkina Faso dans un communiqué rendu public, ce 26 décembre 2017.

Le communique précise également que le Groupe a confirmé sa responsabilité dans une attaque perpétrée, le 15 décembre, sur l’axe Dofana-Sambani, dans la région de Mopti. Cette attaque qui visait un convoi de l’armée malienne aurait fait un militaire et un civil tués ainsi que plusieurs blessés. Au même moment, JNIM affirme aussi avoir perdu l’un de ses éléments, Abu Aisha al-Ansari.

Plus loin, l’organisation terroriste a revendiqué aussi l’attaque contre un véhicule blindé de la Minusma, le 18 décembre, causant la blessure de deux casques bleus.

Jamaat Nosrat Al-Islam Wal-Mouslimin annonce être derrière  l’attaque perpétrée le 21 décembre, aux environs de 1 h 30 du matin contre un poste de la gendarmerie d’Arbinda, dans la province du Soum, au Burkina Faso. Une attaque qui s’est déroulée au même moment que celle ayant visé un poste de l’armée malienne à Niono où un véhicule militaire a été détruit, en plus de l’enlèvement de plusieurs armes et munitions.

Le groupe  terroriste JNIM a laissé entendre que ses éléments ont momentanément pris le contrôle du poste. Le 12 décembre une autre attaque a été perpétrée contre un convoi composé de militaires maliens et de casques bleus de l’ONU sur la route reliant Douentza et Dala, dans le centre du pays.

JNIM se glorifie d’avoir perpétré sa 4e attaque dans la localité de Tounté, située dans la province du Soum, au Burkina Faso, le 2 décembre. Selon JNIM, c’était un véhicule de l’armée burkinabé ayant été détruit après avoir sauté sur une mine. Pourtant, cette attaque avait été attribuée au groupe djihadiste burkinabé, Ansarul Islam.

L’embuscade tendue à un convoi des militaires maliens escortant le préfet de Nara la route de Mourdiah, le 9 décembre dernier est  revendiquée par le JNIM.

Avec ses séries d’attaques terroristes, Iyad Ag Ghaly, Amadou Koufa et autres démontrent leur présence dans les deux pays (Mali et Burkina Faso) et démontrent leur volonté manifeste et macabre de défier les forces loyalistes et celles du G5-Sahel.

A. M. C.

 

Source: L’Indicateur du Renouveau

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