« Nous avons perdu cinq hommes. Leur véhicule a sauté sur une mine. Ils étaient tous dans le même véhicule », a plus précisément déclaré mercredi 11 janvier un responsable de l’armée malienne, sans donner plus de détails.
L’information a été confirmée par une autre source militaire malienne de l’AFP. Les soldats tués participaient à « une mission de l’armée qui allait dans la région de Ségou sécuriser une route en construction », a précisé cette source.
Leur véhicule « a été pulvérisé » par l’explosion », a-t-elle poursuivi, ajoutant : « Ce sont les terroristes qui ont fait le coup. »
Attaques récurrentes
Malgré la signature d’un accord de paix signé en juin 2015, censé isoler définitivement les jihadistes, la situation reste tendue au Mali. Longtemps concentrées dans le Nord, les attaques jihadistes se sont étendues à partir de 2015 vers le centre, puis le sud du pays.
Début novembre, un Casque bleu togolais de la force de l’ONU au Mali (la Minusma) déployée dans le pays depuis 2013 ainsi que deux civils maliens ont été tués dans une attaque dans la région de Mopti, dans le centre du pays.