Qu’est-ce qui s’est passé le 02 mai au camp des réfugiés maliens de Mentao en territoire burkinabé ? Les versions divergent entretenant du coup le malentendu !  

Une première version, celle de responsables de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad), nous informait (images à l’appui), tôt, le même jour, que des militaires burkinabé avaient fait irruption dans ledit camp, brutalisé des réfugiés auxquels ils avaient intimé l’ordre de partir du camp.

La surprise était grande chez nos compatriotes qui n’arrivaient pas à comprendre comment des militaires (professionnels) pouvaient se lever et s’en prendre à des réfugiés que leur pays avait accueillis depuis plusieurs années. On attendait donc la version officielle de nos voisins du Burkina qui tomba mardi 5 mai 2020.

À travers un communiqué signé par le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement burkinabé, Remis Fulgance Dandjinou, nos voisins expliquent que c’est à la suite d’une attaque perpétrée contre des éléments de la brigade territoriale de la gendarmerie Djibo, que d’autres éléments des Forces de défense et de sécurité, dépêchés en renfort, ont poursuivi « des combattants armés des groupes terroristes qui se sont enfouis dans le camp de réfugiés de Mentao».

C’est l’opération de ratissage qui s’en est suivie, selon le communiqué, qui s’est heurtée à la résistance de certains réfugiés, « provoquant ainsi des incidents ». Lire le communiqué ci-dessous.

MT

Source : Nouvelle Libération