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Mali : à Bamako, au cœur de la cour d’appel qui gère les procès d’assises pour terrorisme

La juridiction de second degré de la capitale a charge de juger supposés combattants des groupes armés signataires des accords d’Alger et présumés djihadistes.

« Je reconnais détenir une arme, mais je ne m’en suis jamais servi. » Mohamed S., est à la barre. Il a été arrêté en décembre 2016, à 20 kilomètres de Kidal, dans cette partie du nord du Mali où les groupes armés terroristes posent des mines artisanales et se livrent à divers trafics. L’accusé du jour a-t-il rejoint l’une de ces bandes ? C’est ce que cherche à éclaircir la cour d’appel de Bamako devant laquelle se tiennent les procès d’assises pour terrorisme.

Mohamed S., lui, nie avoir rallié les djihadistes. « J’ai intégré le Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) récemment, concède-t-il. Mais c’est un groupe armé signataire de l’accord de paix de 2015, il existe des accords entre le Mali et nous », explique celui qui reconnaît être un combattant depuis peu de temps. Sa défense est rôdée, les arguments soigneusement choisis.

Alors qu’il rentrait dans sa famille, kalachnikov chargée en bandoulière, le sac débordant de scotch, ampoules, kits de patch à souder et de câbles, l’homme a croisé la route d’une patrouille de la force française « Barkhane ». « Leur procès-verbal dit explicitement que vous avez voulu les “infiltrer” [les attaquer en langage militaire] », commente le président de la cour.

 

Source: lemonde

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