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Mali : 7 soldats tués dans une embuscade imputée aux djihadistes

Cette attaque survient alors que la situation sécuritaire continue à se dégrader dans le pays en proie aux insurrections indépendantistes, salafistes et djihadistes.

Sept soldats maliens ont été tués ce jeudi dans une embuscade imputée aux djihadistes dans le centre du pays, ont annoncé les forces armées. Une mission des Forces armées maliennes (Fama), qui escortait un transport d’engrais entre les localités de Douentza et Sévaré, a sauté sur un engin explosif artisanal avant d’être attaquée aux armes à feu, ont dit les Fama, imputant cette attaque “complexe” aux “terroristes”, terme par lequel elles désignent les djihadistes.

“Sept personnels (de l’armée) ont trouvé la mort”, selon les Fama, dans cette attaque qui n’avait pas été revendiquée jeudi soir. Cette attaque survient alors que la situation sécuritaire continue à se dégrader dans le pays en proie depuis 2012 aux insurrections indépendantistes, salafistes et djihadistes, et aux violences interethniques meurtrières.

Escalade des violences

Lors d’une réunion de haut niveau consacrée au Mali et au Sahel mercredi en marge de l’assemblée générale des Nations unies, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’était alarmé de “l’escalade continue de la violence au Sahel et son expansion vers les pays du golfe de Guinée”. “Soyons clairs, nous sommes en train de perdre du terrain face à la violence et au terrorisme”, a-t-il admis.

Le nord du Mali est tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes djihadistes liés à al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l’armée face à la rébellion à dominante touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

“Le nombre de morts civiles entre 2012 et 2018 a été multiplié par quatre”

Les djihadistes ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire, qui se poursuit actuellement. Cependant, les violences djihadistes ont persisté, puis se sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires qui ont fait des centaines de morts.

Dans les pays du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Mauritanie, Niger et Tchad), “le nombre de morts civiles entre 2012 et 2018 a été multiplié par quatre”, a dit Antonio Guterres mercredi. “Plus de 5 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire, plus de 4 millions ont été déplacées, 3 millions d’enfants ne sont pas scolarisés et près de 2 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire”.

Source: LEXPRESS.fr avec AFP 

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