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Madagascar: 55 morts dans des incendies depuis le début de l’année

A Madagascar, la série noire continue.

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Depuis le début de l’année, 26 incendies ont été recensés sur tout le territoire faisant, en tout, 55 morts et plus de 6500 sinistrés. Dans la nuit de dimanche à ce lundi 26 septembre, c’est le quartier pauvre d’Ankasina, à Antananarivo, qui a été ravagé par les flammes. Sept personnes sont mortes dont trois enfants en bas âge et une personne est gravement blessée.

L’origine du feu n’est pas connue. Il s’est déclaré peu après 23h30 et même si les pompiers sont intervenus rapidement, il s’est propagé très vite dans les cabanes de bois de ce bidonville. L’incendie a provoqué la mort de sept personnes dont trois enfants en bas âge. Une personne est gravement blessée à l’hôpital et une cinquantaine d’habitations ont été détruites faisant 460 personnes sans-abri.

Dans les ruines encore fumantes du bidonville, quelques rescapés grattent le sol à la recherche d’objets à récupérer. A quelques mètres, les corps des victimes sont toujours allongés sous des bâches, sous le regard impuissant de la population.

« Le feu est arrivé par la pièce du bas et la fumée a réveillé les enfants à l’étage. Ce sont eux qui nous ont alertés. Je suis sortie sans rien emporter, en courant, et j’ai crié « Au secours ! Au secours ! Au secours ! ». La femme de mon neveu est retournée dans la maison pour aller le chercher car il devait encore dormir mais le feu a pris très vite et ils se sont retrouvés bloqués. Ils sont morts tous les deux », témoigne une femme.

Cet homme a, lui, pu sauver sa famille mais il a perdu tous ses biens.

« Ici, on est dans les bas-quartiers où seuls les pauvres habitent. Ils n’ont pas les moyens d’avoir des maisons en brique et ils ne fabriquent que des maisons en bois. C’est cela qui nous met en danger », explique-t-il.

Il a fallu sept camions et une citerne pour venir à bout de l’incendie. Le lieutenant-colonel Michel Rabemanantsoa est le chef des pompiers d’Antananarivo. Le problème, selon lui, c’est qu’aucune règle d’urbanisme n’est respectée.

« Les petites cabanes sont des risques permanents et l’inexistence des accès complique l’intervention », dit-il.

Des tentes et des produits de première nécessité ont été distribués aux rescapés. Un soutien psychologique est également apporté aux familles des victimes.

 

Source: rfi

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