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Lutte contre les Vih/Sida en afrique de l’Ouest : La décentralisation des services, une solution pour l’élimination de la charge virale

Les pays de la sous-région n’atteindront les objectifs « 90-90-90 » en matière de lutte contre le Vih/Sida qu’en décentralisant l’accès aux traitements à la base. C’est ce qui est ressorti d’une rencontre organisée par les Laboratoires Roche et ayant réuni des experts venus de plusieurs pays de la sous-région.

La réduction des charges virales est au centre d’une rencontre organisée par les Laboratoires Roche. L’atelier a vu la participation de plusieurs pays de la sous-région. Les experts et les décideurs ont échangé sur les stratégies de réalisation des objectifs « 90-90-90 ». « C’est fondamental pour nous d’échanger sur les connaissances des pays. Nous avons une volonté d’agresser les problèmes. Nous allons identifier les axes de réalisation des objectifs », a indiqué le président de Roche, Bernard Colombo, qui a affirmé leur engagement à augmenter l’aide et l’appui destinés aux pays en voie de développement, notamment ceux de l’Afrique au Sud du Sahara. « Nous allons aider les pays à décentraliser les services à la base en mettant l’accent sur la formation des scientifiques et sur la maintenance des équipements », a-t-il expliqué.

Aussi, la liste des pays bénéficiaires de l’appui de Roche va s’élargir. Selon le directeur régional de Roche, Jean Claude Vimpy Kula, c’est une occasion pour leur entreprise de redynamiser la coopération et d’intégrer deux autres pays.
Dans sa présentation, Dr Sory Traoré a montré que le Mali est loin d’atteindre les objectifs « 90-90-90 ». Mais, les techniciens ont dégagé les stratégies pour inverser les tendances. Parmi les solutions, il y a la sensibilisation des prestataires, l’accompagnement psychosocial des Personnes vivant avec le Vih/Sida, l’organisation d’une campagne virale et le renforcement des capacités des techniciens des laboratoires.

Cet atelier est, de l’avis du secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, une occasion de partage de bonnes pratiques, d’identification des obstacles dans le but de dégager les pistes devant accélérer la marcher vers « la suppression de la charge virale ». « L’atelier est une bonne occasion de présenter les expériences et les réalisations, ainsi que les obstacles rencontrés pour l’atteinte du troisième 90, du diagnostic précoce accompagné d’orientation technique effectuée dans différents pays par des responsables des programmes nationaux », a souligné le représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Rappelons que c’est à Melbourne, en 2014, que les objectifs des « trois 90 » ont été élaborés. L’ambition affichée par les Etats et les organismes est de prévenir les nouvelles infections en agissant sur la réduction de la charge virale et le dépistage. 90 % des Personnes vivant avec le Vih doivent ainsi connaitre leur statut sérologique, 90 % de toutes les personnes infectées dépistées doivent être mis sous traitement et 90 % des malades sous traitement doivent avoir une charge virale durablement supprimée. « Le traitement pour tous et le suivi de l’efficacité des protocoles par la suppression de la charge virales tels que décrits dans les objectifs « 90-90-90 » de l’Onusida, lors de la 20ème Conférence internationale sur le Sida, à Melbourne, pour l’élimination de cette maladie en 2020, relève désormais du possible », a estimé le représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Idrissa SANE

 

Source: lesoleil

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