En prélude de la 10ème édition de la journée mondiale et la semaine nationale de lutte contre le paludisme, une conférence de presse a été animée à l’organisation mondiale de la santé ce lundi 24 avril 2017 pour informer l’opinion nationale et internationale sur l’importance de l’évènement.
Pour la circonstance, Dr Diakaridia Koné directeur du programme national de la lutte contre le palu (PNLP), le représentante de la direction nationale de la Santé (DNS), de MRTC, de l’OMS et l’ensemble des partenaires techniques et financiers étaient tous présents à la dite conférence.
Le Mali, à l’instar de la communauté internationale célèbre le mardi 25 avril 2017 à Sangarebougou la journée mondiale de lutte contre le paludisme (JMLP) couplée à la semaine nationale du même nom. Le thème retenu cette année est « en finir pour de bon avec le paludisme ».
Placée sous la présidence de Monsieur le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Pr Samba Sow ministre de la santé et de l’hygiène publique, cet évènement offre l’opportunité au nouveau ministre à travers le PNLP de renforcer le plaidoyer et la mobilisation sociale autour des stratégies de lutte contre le paludisme. Ensuite il s’agit de renforcer également la sensibilisation à l’endroit des ménages et des communautés sur l’importance de la prévention, ainsi que de la prise en charge rapide et correcte du paludisme.
Ce qui fait dire Dr Diakaridia Koné directeur du PNLP que la célébration de la journée mondiale et la semaine nationale du paludisme est aussi l’occasion d’intensifier la communication autour du paludisme avec l’implication de tous les intervenants de la lutte contre le paludisme. Toute chose qui contribue à la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en vue de minimiser son impact au sein de la communauté. Poursuivant son invention, il ajoute que les vecteurs principaux du paludisme sont les anophèles.
Pour le représentant de MRTC, l’étude de mortalité liée au paludisme est une stratégie qui a fait ses preuves, bien efficace et qui a beaucoup contribué à la réduction de la mortalité due au paludisme.
Par ailleurs le rapport 2016 de l’OMS, les enfants et les femmes enceintes en Afrique subsaharienne ont un plus large accès aux interventions efficaces de lutte contre le palu. Cependant, selon ce même rapport, 212 millions de nouveaux cas de paludisme et 429 000 décès soit 90% des cas de palu et 92% de décès sont enregistrés dans cette région. Les enfants de moins de 5 ans sont particulièrement vulnérables, représentent environ 70% de l’ensemble des décès dus au palu car un enfant meurt du palu toutes les deux minutes. En fin au Mali, selon le système d’information sanitaire, le palu a constitué 42% des motifs de consultation avec un taux de létalité de 0,47%.
Bourama Camara
Mali24