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Lutte contre le jihadiste : Où est passé Iyad Ag Ghali ?

Activement recherché par les services de renseignements, le chef d’Ansar dine reste introuvable. Très mobile et prudent, Iyag Ag Ghali se déplacerait en permanence entre son bastion de l’Adrar des Ifhogas, au nord de Kidal, et le sud de la Libye. Sa femme, elle, se trouverait à Tinzaouaten, près de la frontière avec l’Algérie. Enchainant les frappes ciblées contre les chefs jihadistes de la région, les responsables français cherchent toujours à « neutraliser » Iyad Ag Ghali, dont plusieurs proches ont déjà été éliminés (dont Abdekrim el-Targui, en mai, et Mohamed Ali Wadoussène, le 5 juillet. «  Si on peut le taper, on le tapera », affirme-t-on à l’Elysée, sans cacher les difficultés à localiser cette HVT( High-value target), « cible de haute valeur » dans le jargon militaire, nous informe notre confrère du magazine Jeune Afrique.

chef groupe ansar eddine iyad ag ghali

TERRORISME                                                                                                                               

Pourquoi le Sud malien est menacé ?

Attaques et attentats ne sont plus cantonnés au Nord. Les regards se tournent vers Hamadoun Koufa, un proche du groupe Ansar Eddine. Toujours plus au sud, depuis le 5 janvier et l’attaque jihadiste qui a couté la vie à 11 militaires à Nampala, dans la région de Mopti, la menace terroriste jusqu’à présent « cantonnée » au Nord, est devenue une réalité sur l’ensemble du territoire malien. Début juin, Nara, ville proche de la Mauritanie, a été visée. Bilan : trois soldats maliens tués. Les 10 et 28 juin, ce fut au tour des localités de Misséni et Fakola, près de la frontière ivoirienne, où les assaillants ont exécuté un gendarme et brièvement pris possession de bâtiments administratifs. Toutes ces attaques, à l’exception de celle de Bamako, ont été revendiquées par Ansar dine dans un communiqué daté du 3 juillet. Le groupe d’Iyad Ag Ghali affirme qu’elles ont été menées par les katibas Macina et Khalid Ben Walid. Selon une source sécuritaire malienne, ces assauts ont été menés « par des Maliens du Sud radicalisés et instrumentalisés, parlant les dialectes locaux », et non par des « gens du nord ». Face à cette menace naissante et mal identifiée, les forces armées maliennes ont renforcé et réorganisé leur dispositif sécuritaire dans le Sud, toujours selon notre confrère du Jeune Afrique.

source : Le Prétoire

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