Renforcer les connaissances des autorités administratives et politiques, les leaders et la communauté sur les facteurs de risques, la prévention et la prise en charge de la prématurité en vue de contribuer à la réduction de la mortalité néonatale ; donner une chance aux enfants prématurés de vivre leur vie sans complication majeure sont entre autres les objectifs de la journée mondiale de la prématurité. Une journée célébrée au Mali le 19 Novembre 2019 à l’hôtel de l’amitié par le ministère de la santé et des affaires sociales et ses partenaires techniques et financiers dans le but de sauver la vie des enfants prématurés maliens.
Un enfant est considéré comme prématuré s’il nait avant 8 mois et demi de grossesse (37 semaines d’aménorrhée). Ses organes ne sont pas tous prêts à affronter la vie extra-utérine. Des progrès médicaux récemment accomplis permettent aujourd’hui de pallier cette immaturité, au moins en partie, et d’en réduire les conséquences et c’est dans le but de faire profiter tous les pays du monde de ces progrès qu’a été créée la journée mondiale de la prématurité. La représentante de l’USAID Fatimata Ouattara a signalé que la prématurité est restée longtemps considérée comme une fatalité et dans la majorité des cas la conséquence des insuffisances dans l’accès, l’offre et l’utilisation des services de santé de qualité. Elle a informé que de nos jours, que l’offre des services préventifs y compris, la planification familiale pour l’espacement des naissances, le traitement intermittent de prévention du paludisme pendant la grossesse, le fel-folique et le counseling en nutrition maternelle pour prévenir l’anémie, contribuent à la prévention de la prématurité et d’ajouter que l’amélioration de la prise en charge des prématurés à travers l’extension de l’offre des Soins Mères Kangourou, la prévention et la prise en charge des infections néonatales permettent de donner l’espoir aux prématurés. Elle a rappelé l’engagement de l’Usaid auprès du gouvernement malien à gagner le combat. Benoit Delsarte le Directeur pays de Save the children a affirmé que garantir aux enfants du Mali la possibilité de fêter leur premier anniversaire et de ne pas mourir de maladies évitables avant leur 5éme anniversaire fait partie de leur priorité. Il a rassuré que Save the children restera engagé au côté du gouvernement et du ministère de la santé pour offrir les bons soins, au bon moment et au bon endroit aux enfants qui naissent trop tôt et afin que la prévention et la prise en charge de la prématurité pour favoriser la survie du nouveau-né. Le représentant du ministre de la santé et des affaires sociales Abdoulaye Guindo a salué l’engagement des partenaires techniques et financiers du Mali dans la lutte contre la prématurité des enfants au Mali. Il n’a pas manqué de dévoiler les énormes stratégies mises en place par le Mali pour soulager la souffrance des enfants précoces maliens.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain