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Lutte contre la pêche illicite : LA PRESSE EN RENFORT

Les médias peuvent contribuer au changement de mentalité et de comportement en vue d’une meilleure exploitation des ressources halieutiques et animales au bénéfice des communautés

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Le Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (BIRA-UA) basé à Nairobi (au Kenya) a réuni les dimanche et lundi derniers au Caire en Egypte une quinzaine de journalistes autour d’un atelier sur la pêche. Les organisateurs entendaient « exploiter le pouvoir des médias pour sensibiliser l’opinion sur les enjeux de la pêche en Afrique », afin que ces acteurs s’investissent à corriger les insuffisances et les contraintes au niveau de la pêche maritime et continentale sur le continent.

Il faut rappeler qu’en mars dernier à Elmina (Ghana), le BIRA-UA, en collaboration avec la Banque mondiale, avait organisé un atelier qui a mobilisé une centaine de journalistes africains et de la diaspora pour obtenir leur soutien à l’amélioration de la gouvernance dans les pêches et l’aquaculture en Afrique. L’atelier a ainsi mis en place une plateforme de journalistes au sein de l’Observatoire des médias pour une pêche durable en Afrique (OMPDA).

Le BIRA-UA a, cette fois-ci, réuni des journalistes venus du Mali, du Gabon, de la RDCongo, du Cameroun, de la Tanzanie, du Kenya, d’Egypte, des Iles Comores, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Zimbabwe, du Ghana, du Mozambique, de l’Algérie et de la Tunisie pour les sensibiliser sur les enjeux de la pêche en Afrique et étendre leurs domaines d’intervention aux autres ressources animales.

L’atelier s’est penché sur le renforcement des capacités, de suivi, de contrôle et de surveillance pour combattre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée et pour promouvoir des négociations équitables des accords de pêches et modalités d’accès pour une pêche durable.

Le but était de sensibiliser sur le mécanisme et la feuille de route pour une vulgarisation efficace et efficiente du cadre politique. Il a été aussi une occasion d’évaluer les progrès réalisés depuis le lancement de l’OMPDA et de renforcer les rôles dans la sensibilisation sur les questions liées à la pêche et à l’aquaculture en Afrique. Les journalistes membres de l’OMPDA ont également eu l’occasion de faire le point de leurs activités depuis le lancement d’Accra, d’évaluer le parcours effectué par les pays, d’adopter les statuts et règlements et le logo de l’Observatoire, de s’informer sur le processus de légalisation entamée au Ghana en vue de donner un cadre légal et de définir les perspectives pour la tenue d’une assemblée générale constitutive.

Le cadre politique et la stratégie de réforme de la pêche et de l’aquaculture se concentrent sur la pêche et l’aquaculture marine et continentale, ainsi que sur le secteur post-captures. Ce document reconnaît le poisson comme une ressource précieuse et vitale qui, s’il est géré de manière appropriée, peut procurer des avantages importants aux générations présentes et futures de l’humanité. Le cadre offre à l’Afrique l’occasion de conduire sa pêche sur le chemin de la productivité, de la durabilité et de la rentabilité avec des possibilités d’amélioration de la gestion régionale concertée des ressources partagées. Il permet aux Etats africains d’élaborer des accords appropriés sur l’exploitation de la pêche et de l’aquaculture accompagnés des réformes fiscales à même de conduire à la génération des avantages au niveau des communautés et de créer de la richesse tout le long de la filière poisson.

Les demandes en ressources animales augmentent d’année en année, en raison de la croissance démographique effrénée et des nécessités de disposer des protéines animales pour la satisfaction des besoins nutritionnels des populations. Le poisson entre de ce fait dans l’objectif d’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, car la ressource occupe une place de choix dans l’apport de protéines animales.

L’atelier a souhaité que les journalistes réunis au Caire puissent contribuer à vulgariser les bonnes pratiques de pêche et d’aquaculture, à sensibiliser les décideurs sur la nécessité de protéger la ressource par une exploitation durable, viable et rentable au profit des communautés de pêcheurs, et pour une meilleure transformation des produits halieutiques en vue de diminuer les pertes post-captures.

Le directeur général du BIRA-UA, Dr Ahmed Elsawalhy a salué la mise en place de l’Observatoire sur les questions de pêche durable en Afrique et a donné l’assurance que son organisation ne ménagera aucun effort pour soutenir ses activités.

M. COULIBALY

Source : L’ Essor

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