Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Lutte contre la pauvreté : l’Association Djantoli et la Bicim SA signent une convention pour le salut des enfants de la Commune III

La Banque internationale pour le commerce et l’industrie au Mali (BICIM S.A.) a signé avec l’Association Djantoli, ce jeudi 3 novembre 2016, une convention pour le financement d’un projet visant à améliorer la santé d’enfants issus de familles démunies en Commune III du district de Bamako de Bamako. C’était dans les locaux de la Bicim en présence de son directeur général, Marc Tempels, et la responsable des partenariats de l’Association Djantoli, Nadia Sacko.

bicim logo banque internationale commerce industrie mali

Cette convention, qui entre dans la politique RSE (Responsabilité sociale d’entreprise) de la Bicim, filiale du groupe BNP Paribas, ambitionne de préserver la santé des enfants de la Commune III et de faciliter l’accès aux soins gratuits pour les familles vivant dans le besoin.

Ce projet, qui se dessine en deux phases, vient en soutien au Régime d’assistance médicale (Ramed), structure publique d’aide aux plus démunis, à travers une information plus exhaustive des familles sur l’existence de ladite structure et une présentation des démarches à suivre afin d’accéder à une prise en charge gratuite.

Ce projet dénommé « Garantir la santé des plus démunis », prévoit un suivi sanitaire hebdomadaire au sein des familles afin d’identifier les possibles maladies et fournir des conseils pratiques aux parents. Des séances d’éducation à la santé seront ainsi mises à la disposition des familles.

Les habitudes pratiques telles que le lavage des mains au savon et l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticide sont souvent négligées, mais demeurent essentielles à la protection contre les maladies. Elles seront également rappelées.

Ce partenariat avec l’Association Djantoli témoigne de la volonté du groupe BNP Paribas, à travers la Bicim, d’apporter son soutien aux efforts déployés par le gouvernement de la République du Mali dans l’accès aux soins pour tous.

Le difficile accès aux soins dans lequel vivent certaines familles en Afrique subsaharienne témoigne de l’importance de ce projet. Aujourd’hui en Commune III du district de Bamako, de nombreux foyers vivent dans la précarité, rendant ainsi problématique le choix entre le sacrifice du revenu pour la santé de l’enfant et l’utilisation des fonds pour la ration alimentaire.

Comment les choses se passent sur le terrain

Selon le directeur général de la Bicim SA, le projet se décompose en deux grandes phases à savoir : l’identification des personnes vivant dans le besoin ; et le suivi sanitaire des enfants, l’éducation à la santé et la garantie d’accès aux soins gratuits.

La première phase a consisté à identifier des enfants de 0-5 ans, qui bénéficieront de ce projet, issus de familles indigentes de la Commune III du district de Bamako avec l’appui du Service local de développement social de la Commune III et de l’Anam.

« L’éducation et la sensibilisation des enfants qui représentent le futur de la nation sont pour nous essentielles »,a souligné M. Tempels.

La deuxième phase du projet prévoit un suivi hebdomadaire des enfants afin d’identifier les possibles maladies dont ils pourraient être victimes et fournir aux familles des conseils et alternatives afin d’assurer une prise en charge adéquate au niveau du Ramed. Aussi, les familles bénéficieront de séances d’éducation pratiques à la santé visant à limiter l’exposition des enfants aux diverses maladies.

« La maladie d’un enfant, vivant d’autant plus dans des conditions d’indigence, non prise en charge dès les premiers signes peut s’avérer dramatique d’où l’importance de ce projet. Nous espérons, à travers cet accompagnement, qu’en plus des enfants identifiés, les familles concernées sensibiliseront à leur tour leur entourage », a expliqué le DG.

Pour le responsable pays de l’Association Djantoli, Moussa Diallo, « le Mali compte parmi les taux de mortalité infantile les plus importants au monde : près d’un enfant sur 8 n’y atteint pas ses 5 ans, le plus souvent des suites de complications de maladies bénignes qui pourraient pourtant être soignées facilement.

Le paludisme, la diarrhée, les infections respiratoires restent les principales causes de décès. Djantoli intervient sur deux pays de l’Afrique de l’ouest, le Mali et le Burkina Faso, dans des contextes urbains et périurbains ».

 

La rédaction 

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance