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L’insécurité provoque des vagues de déplacés dans le Nord

Dans son dernier rapport, le bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a mis en lumière une hausse des déplacés dans les régions Nord du Mali. Cette migration forcée serait principalement dû à l’insécurité qui règne dans ces zones.

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Selon le rapport, environ 2000 personnes se sont déplacées des régions Nord du pays à cause d’une sécurité toujours aussi précaire. Parmi elles, mille personnes ont quitté Anefif, dans la région de Kidal pour aller à Bourem dans la région de Gao, en raison de l’alerte de combats entre CMA et Plateforme dans la zone. Dans la région de Tombouctou, un conflit entre communautés touaregs a poussé plus de mille autres personnes à l’intérieur du cercle de Gourma Raous. Dans la région de Menaka, des conflits inter-communautaires ont également entraîné le déplacement de plusieurs ménages.

En tout il y aurait 36 690 personnes encore déplacées au Mali dont 24% sont des femmes et 56% des enfants. Par ailleurs, 134 817 Maliens seraient refugiés dans les pays limitrophes. « Les conséquences de la crise politico-sécuritaire qui sévit dans le pays depuis 2012 à entraver l’accès des populations aux services sociaux de base dans certaines zones. Les besoins humanitaires ont augmenté dans plusieurs secteurs, le nombre de personnes dans le besoin est estimé à 3,7 millions en 2017 » s’alarme Mbaranga Gasarabwe, coordinatrice des activités opérationnelles de l’OCHA. Ces déplacements entraînent des situations humanitaires très précaires dans ces zones. « En 2016 déjà, nous avions cherché à mobiliser 354 millions de dollars pour répondre aux besoins humanitaires identifiés notamment dans les secteurs de la santé, de l’hygiène, de la sécurité alimentaire, de la protection…En 2017, 293 millions de dollars seront nécessaires pour mettre en œuvre la réponse humanitaire qui ciblera 1,36 millions de personnes sur un total de 3,7 millions dans le besoin » ajoute t-elle.

Le Nord n’est pas la seule zone d’insécurité du pays. Le Centre et même le Sud du pays se retrouve souvent impacté par des actes de violences. Il y a une semaine dans le cercle de Macina, des violences entre peuls et bambaras ont entraîné la mort de 21 personnes. « Nous ne pouvons plus vivre là-bas, nous allons retourner à Konna » déclarait alors Amadou Diallo, dignitaire peul qui vit à Macina. Selon le parti du PARENA, 49 personnes ont été assassinées dans les régions de Mopti et de Ségou durant les six premières semaines de l’année 2017. Un chiffre macabre que l’on peut prêter aux exactions commises par le prédicateur Amadou Kouffa et ses adeptes.

 

Source: journaldumali

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