Cap vers la Libye où depuis la chute de Kadhafi, la guerre civile semble sans fin ; au Mali pour la première opération à cœur ouvert du pays. Et au Portugal où, malgré le récent “miracle économique”, les conséquences de la crises sont encore dans les têtes.
Libye, un chaos sans fin
Hier à l’Etat Islamique revendiquait l’attentat suicide visant la compagnie pétrolière nationale à Tripoli, la dernière semaine d’août la capitale du gouvernement d’« accord national » de Faïez Sarraj était le théâtre d’affrontements entre milices supposément alliées ; et le pays est toujours divisé entre les gouvernements de Tripoli, reconnu par l’ONU, et de Tobrouk, dirigé par le maréchal Haftar. Des élections doivent avoir lieu le 10 décembre prochain, mais la nouvelle Constitution n’a toujours pas été votée.
A quoi s’ajoutent les implications françaises, italiennes, égyptiennes, émiratis…
Décryptage avec Khattar Abou Diab, politologue et consultant en géopolitique.
Sous les radars, Amélie Perrier nous emmène ce soir
Au Mali où une petite fille de 6 ans a pu bénéficier de la première opération à cœur ouvert du pays. Opération réalisée par l’équipe franco-malienne d’une nouvelle unité de soins cardio-pédiatriques ouverte par l’association La Chaîne de l’espoir grâce au financement d’un mécène français. Jusque là les habitants étaient forcés de sortir du pays pour bénéficier de ce type de soins, et ce à des prix prohibitifs. On estime que plus de 2500 enfants maliens sont atteints d’une affection cardiaque et en attente d’une opération.
En Tunisie, victime à nouveau d’une pénurie de pilules contraceptives à cause… des touristes allemandes selon les autorités.
Au Kenya qui inaugure le premier laboratoire accrédité par l’Agence mondiale antidopage de la région.
Le reportage nous emmène au Portugal… avec Domitille Piron
Pays qui a frôlé le gouffre en 2010 dans le sillage de la crise de la zone euro et qui désormais est encensé pour son rétablissement : croissance supérieur à 2 %, chômage inférieur à 7% et déficit public sous la barre des 1 %. Mais les années de crises ont laissé des traces et les habitants restent sceptiques quand ils entendent parler du “miracle portugais”.
Source: franceinter