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Libreville en état de siège, au moins deux morts

Des heurts ont éclaté mercredi à Libreville, où des manifestants ont mis le feu à une partie del’Assemblée nationale après l’annonce de la réélection d’Ali Bongo.

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Ces affrontements interviennent quelques heures après l’annonce de la réélection du président sortant Ali Bongo pour un deuxième septennat, avec 49,80% des suffrages devant son rival Jean Ping, qui a obtenu 48,23% des voix. Ce dernier a fait état d’un taux de participation de 59,46%.

Gabon: pour Jean Ping, “La communauté”.

Selon lenvoyé spécial du Monde à Libreville, plusieurs foyers de tension se sont déclarés en ville. “Des manifestations ont été dispersées à coups de gaz lacrymogènes, de grenades assourdissantes et de jets deau, a constaté Christophe Châtelot”. Il y a eu des blessés. Près du rond-point de la Démocratie, des groupes de jeunes ont aussi tenté de barrer les rues. Les hélicoptères de la police ne cessaient de tournoyer dans le ciel pour contenir les violences.

POLITIQUE L’Assemblée nationale a été incendiée. Des colonnes de fumée s’échappaient de plusieurs quartiers populaires. La France compte 14.000 ressortissants au Gabon.

” Ils ont attaqué vers 1h du matin”. Mais les centres névralgiques du pouvoir étaient sécurisés par un imposant dispositif composé de la garde républicaine, l’armée, la gendarmerie et la police anti-émeutes. “Il y a 19 blessés dont certains très graves”, a-t-il avoué par téléphone, précisant qu’il n’était pas sur les lieux. Deux personnes auraient été tuées et plusieurs blessées tôt ce jeudi dans l’assaut des forces de sécurité gabonaises à Libreville contre le QG de Jean Ping, candidat malheureux à la présidentielle.

Alain-Claude Bilie-By-Nze, porte-parole du gouvernement, a affirmé de son côté, que l’assaut visait des “criminels” qui avait incendié l’Assemblée nationale dans l’après-midi de mercredi. “Nous demandons le recompte des voix, bureau après bureau, procès verbal après procès verbal, sous la supervision de l’Union Européenne, du NDI [National Democratic Institute] américain, de l’Union africaine et de tous les observateurs internationaux”.

Ex-puissance coloniale, la France a demandé la publication des résultats de tous les bureaux de vote du Gabon (environ 2 500), relayant une demande de l’Union européenne (UE) – et de l’opposition.

La représentation diplomatique ajoute: ” la contestation des résultats doit se faire selon les voies juridictionnelles. “Dans le cadre dun processus électoral, il ny a aucune place pour la violence “, a-t-il ajouté. Une requête rejetée par le président de la Cénap, qui a invoqué la loi gabonaise.

La France, par la voix de Jean-Marc Ayrault, a exprimé sa ” vive préoccupation”, estimant qu’il n’y avait ” aucune place pour la violence dans un cadre électoral “. Washington a exprimé la même volonté. “Les élections doivent refléter de manière crédible la volonté du peuple”, a souligné le porte-parole du département dEtat, John Kirby, appelant les forces de sécurité à respecter les droits des citoyens et les manifestants à garder le calme.

Source : teleroutenewsagency

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