Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

LIBÉRATION DU PRÉSIDENT, IBRAHIM BOUBACAR KEÏTA ET SA SUITE HIER : UN GESTE FORT DU CNSP QUI REDONNE CONFIANCE AUX MALIENS ET A LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE

L’ancien Président, Ibrahim Boubacar Kéïta est désormais dans sa résidence, à Sébénicoro depuis hier, jeudi 27 août 2020. Dans un communiqué rendu officiel sur sa page, la junte a annoncé la libération du Président de la République dans la nuit de mercredi à jeudi. Certains officiels, notamment le chef du Gouvernement et le Président de l’Assemblée Nationale sont aussi libres. Un geste, pour le moins, fort au moment où les Maliens doivent ensemble avec l’aide de la Communauté Internationale, refonder les bases d’un nouveau Mali.

 

C’était l’une des fortes recommandations de la délégation de la CEDEAO conduite par l’ancien Président de la République fédérale du Nigéria qui s’est entretenu avec la junte il y a pratiquement une semaine. L’avenir de l’ancien Président déchu le 18 Août passé était une préoccupation majeure aux yeux des chefs d’état de l’organisation des états de l’Afrique de l’ouest qui voulaient une assurance sur sa sécurité mais aussi sa liberté immédiate.

En effet, même si la junte avait donné sa parole à la délégation en ce qui concerne la sécurité de l’ancien Président, ce n’était pas un acquis dans la mesure où, entre les militaires et les civils, les discours ne sont pas les mêmes.  Mais depuis hier, l’ancien président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, a été libéré aux alentours de 3 h du matin. Certains officiels, notamment, le Premier ministre, Dr Boubou Cissé et le Président de l’Assemblée Nationale, Moussa Timbiné ont eux aussi bénéficié de la clémence des militaires.

Une information qui s’est propagée comme une trainée de poudre à travers tout le pays. Il a été ramené par des éléments des forces spéciales maliennes à sa résidence de Sébénikoro, laquelle est actuellement sécurisée par les éléments de la junte au pouvoir. Cette décision de remettre le Président IBK en liberté est un geste fort et en même temps une promesse tenue de la part du CNSP. Car à la fin du premier round des négociations CNSP/ CEDEAO, cette demande était acceptée.

« Nous avons accordé nos violons sur un certain nombre de sujets mais il y a d’autres sujets sur lesquels nous n’avions pas eu d’accord », affirmait Goodluck Jonathan, médiateur de la CEDEAO avant de quitter Bamako.

Les militaires du CNSP avaient accepté que le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta retourne à son domicile, à la fin des pourparlers entre la CEDEAO et la junte.

« Et s’il souhaite voyager pour des soins, il n’y a pas de problème ».  

Quant à l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, arrêté en même temps que le président IBK et détenu dans le camp militaire de Kati,

« nous avons obtenu de la junte qu’elle accepte qu’il soit dans une résidence sécurisée à Bamako », avait ajouté un responsable ouest-africain.

Durant toute la journée du 26 août, le représentant de la CEDEAO à Bamako, Hamidou Boly, a ainsi été en contact avec les putschistes du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) afin de les inciter à libérer IBK avant la prochaine réunion des chefs d’État de la sous-région, prévue le 28 août. Chose dite, chose faite.

INSTAURATION D’UN CLIMAT DE CONFIANCE

S’il y a un mot à attribuer au geste de la CNSP, c’est : “bravo !’’, pour la simple raison que depuis le 18 août, date du changement du régime avec la démission du Président de la République, l’opinion était sceptique. Car le coup d’état de 2012 est encore vivace dans les esprits, et même pire a son ennemi, il ne fallait pas souhaiter un coup d’état pareil. Mais les actes (…)

RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU VENDREDI 28 AOÛT 2020

KADOASSO I.

NOUVEL HORIZON

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance