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Libération des voies publiques : L’opération a débuté hier lundi sans affrontement

Dans le cadre de la fluidité de la circulation dans le district de Bamako, les plus hautes autorités ont décidé de procéder à la libération des voies publiques occupées par des commerçants détaillants. Cette mesure, qui a commencé hier, lundi 3 mars, sur trois artères de la capitale, a connu un grand succès, selon certains observateurs. Aucun incident n’a été signalé en ce sens que de nombreux commerçants ont adhéré au processus. Pour la circonstance, 260 éléments des forces de l’ordre composés de 150 policiers, 50 gendarmes et 60 éléments de la garde nationale ont été déployés sur le terrain.

 

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Comme souhaité par le gouvernement, à travers le ministère du Commerce, l’opération de libération des voies publiques a commencé hier dans une atmosphère apaisée. Il y a eu plus de peur que de mal. La grande campagne de sensibilisation menée par les différentes autorités du District de Bamako, les responsables des organisations professionnelles des commerçants ainsi que les chefs de quartier, sous la houlette du département du commerce, a porté fruit. Déjà, avant la matinée d’hier, certains étalagistes avaient volontairement arraché leurs installations.

 

 

 

C’est ainsi qu’hier matin, aux environs de 7h 30mn, les forces de l’ordre n’ont pas eu de difficulté à prendre position sur les différents points stratégiques des trois premières artères concernées par cette opération. Au passage de notre équipe de reportage, les policiers, gendarmes et gardes étaient visibles en nombre.

 

 

 

Du rond-point de Médine à la place de la liberté, les éléments de la compagnie de circulation routière ont été déployés pour sécuriser ce trajet. De la place de la liberté en passant par la grande poste, les éléments de la gendarmerie étaient sur pied afin que l’opération soit un succès. Et, de la grande poste à la Maison de l’artisan, les éléments du groupement mobile de sécurité ont été engagés pour le bon déroulement de l’opération. De la Maison de l’artisan à la rue Titi Niaré, les éléments du maintien de l’ordre de la garde nationale ont été mobilisés.

 

 

À partir de la grande Mosquée jusqu’à la direction des grandes entreprises des impôts de Niaréla, une équipe de la gendarmerie a été positionnée. De là au 3e pont, la sécurité était assurée par les éléments de la garde nationale.

 

 

 

Aux dires du nouveau commissaire du 1er arrondissement, Doubaly Diawara, les éléments des forces de l’ordre déployés sur le terrain n’ont rencontré aucune résistance de la part des détaillants qui occupaient ces artères. Il a indiqué que d’intenses messages de sensibilisation lancés ont été compris par les uns et les autres. M. Doubaly Diawara a salué l’implication des responsables des associations et des groupements des commerçants dans cette campagne de sensibilisation. Celle-ci fait suite à la décision, combien salutaire prise par le ministre du Commerce, Abdel Karim Konaté, d’instaurer un cadre de dialogue et de concertation pour cette opération. Ce qui avait conduit au report du déguerpissement à deux reprises. Ce double report en valait la peine, car il a permis de bien peaufiner l’opération. Pour l’une des rares fois, l’opération de libération des voies s’est déroulée sans affrontement entre les forces de l’ordre et des occupants.

 

 

Le commissaire du 1er arrondissement a profité de cette occasion pour inviter les commerçants détaillants à continuer à observer cette mesure qui va dans le sens de leur propre intérêt, car il s’agit de leur sécurité, mais aussi de l’intérêt général dans la mesure où la circulation au centre-ville sera plus fluide. Ensuite, il a lancé un appel à l’endroit des responsables des groupements des commerçants à ne pas baisser les bras dans le cadre de la sensibilisation de leurs militants et sympathisants. Il a félicité les hautes autorités de la prise de cette mesure salutaire qui permet de désengorger  notre capitale.

 

 

Certains détaillants rencontrés, malgré la perte de leur place, ont salué l’opération en espérant être réinstallés conformément aux dispositions prises. D’autres vendeurs ambulants soutiennent que le moment n’était pas propice à une opération de ce genre dans la mesure où il y a une crise actuellement.

 

 

Pour eux, l’argent circule moins, ils ne seront pas en mesure de subvenir à leurs besoins. Plusieurs passants qui fréquentaient le marché  » Dabanani «  se sont réjouis de la fluidité retrouvée et espèrent que des mesures seront prises pour maintenir les endroits libres.

Cléophas TYENOU

SOURCE: L’Indépendant

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